L’Insee a analysé l’état de l’économie française sous confinement. Avec une réduction de 49% de l’économie marchande hors loyers, l’institut compare la situation à une anesthésie avec uniquement les fonctions vitales qui fonctionnent.

Dans une interview au Journal du Dimanche, le gouverneur de la Banque de France estime que si les prochaines étapes sont bien gérées, « le choc peut rester temporaire ». François Villeroy de Galhau ne minimise pour autant pas le choc puisque la Banque de France table sur une chute de 8% du PIB.

Emmanuel Macron a donné une interview au Financial Times dans laquelle il plaide pour les « coronabonds » qui doivent permettre de venir en aide aux pays européens frappés par la crise économique à venir. Avec pour argument, non économique mais politique, le risque des populismes.

Comment en sommes-nous arrivés à être plus de 4 milliards d’êtres humains confinés sur terre ? Comment acceptons-nous cette privation de liberté pour ne pas nuire à notre sécurité, à notre santé ? Comment envisageons-nous demain de ne plus sortir qu’avec un masque, alors que nous considérions il y a peu que dissimuler son visage présentait un risque pour la société ? La crise sanitaire pose un formidable défi et constitue sans nul doute un évènement accélérateur de l’histoire.

Le ministère de la Défense à confirmé les informations du « Monde » concernant l’infection au COVID-19 et précisé qu’il y avait une cinquantaine de personnes infectées à bord du porte avion français.

Une étude de Coface estime qu’en 2020 les défaillances d’entreprises pourraient augmenter de 25%. Une estimation à prendre avec des pincettes puisqu’elle s’appuie sur des projections de recul du PIB.

Les dividendes promis aux actionnaires seront-ils versés lorsque la vague économique de la crise sanitaire actuelle s’abattra sur nos entreprises ? La question a été posée par de nombreuses personnalités et le gouvernement appelle les entreprises cotées à la responsabilité.

Le projet de fusion entre PSA et Fiat Chrysler est menacé par la situation sanitaire et économique actuelle. Les effets sur la bourse et l’activité en général bousculent les équilibres des deux groupes.

Alors que les débats sont vifs sur l’utilisation ou non de la chloroquine pour traiter le coronavirus, on apprend que la seule usine qui peut en fabriquer en France est en redressement judiciaire. Des représentants des salariés demandent à l’Etat de prendre le contrôle de la société.