Dans cette bataille de milliardaires, ce n’est pas le plus riche qui l’a emporté. Alors que le groupe Lagardère en grandes difficultés et un champ de batailles d’intérêts financiers, politiques et géopolitiques, Vincent Bolloré semble sortir gagnant des dernières décisions. « Le suspense a duré trente-six heures de plus qu’attendu. Officiellement, le temps que les parties règlent les derniers détails. Officieusement, parce que Vincent Bolloré avait envie de montrer qui donnait le tempo, et qui était le nouvel homme fort de Lagardère. Mercredi 28 avril, le groupe Lagardère a officialisé la fin de son statut de société en commandite, qui rendait indélogeable son patron, Arnaud Lagardère » explique Le Monde .
Encore plus affaibli par la crise Covid qu’il ne l’était déjà, le groupe Lagardère a finalement cédé aux demandes de près de toutes les parties prenantes. Mais entre ces dernières, les succès ne sont pas du même type. Certains pourront désormais céder leurs parts, comme Amber Capital (20%) ou le Qatar (14%) quand ils le souhaiteront. Quand Bolloré, lui est désormais presque chez lui dans le groupe. « Si Arnaud Lagardère réussit à se maintenir à la tête du groupe, en conservant pour six ans un poste de PDG, Vincent Bolloré monte en puissance. Alors que les parties étaient arrivées quasiment à un accord en fin de semaine dernière, les fuites orchestrées dans la presse ce week-end, notamment dans un article publié par Le Point, « l’ont beaucoup énervé », assure une source. Arnaud Lagardère y était présenté comme le grand gagnant de l’opération. Le Breton a eu ensuite à cœur de négocier chaque détail du deal, et s’est montré particulièrement pointilleux sur les conditions de cessions d’actifs. Ce sera au conseil de décider d’éventuelles ventes d’activités », continue le quotidien français.
Allié à Amber Capital et proche du Qatar, Vincent Bolloré avaient plus de ressources que Bernard Arnault dans ce dossier : « Bernard Arnault, lui, n’a pas obtenu ce qu’il désirait, Le JDD et Paris Match, qui lui étaient pourtant promis. Parviendra-t-il à ses fins ? Finalement, ni Vincent Bolloré, ni Arnaud Lagardère n’ont eu envie de renoncer à ces deux journaux d’influence. C’est une déconvenue pour le milliardaire du luxe, qui était venu sauver le gérant commandité en avril dernier, des griffes de Vincent Bolloré. Le fondateur de LVMH conserve dans le nouvel ensemble 7 % du capital, et bénéficiera aussi de la fin de la commandite, ayant une participation de 27 % dans le holding personnel d’Arnaud Lagardère ».
Encore plus affaibli par la crise Covid qu’il ne l’était déjà, le groupe Lagardère a finalement cédé aux demandes de près de toutes les parties prenantes. Mais entre ces dernières, les succès ne sont pas du même type. Certains pourront désormais céder leurs parts, comme Amber Capital (20%) ou le Qatar (14%) quand ils le souhaiteront. Quand Bolloré, lui est désormais presque chez lui dans le groupe. « Si Arnaud Lagardère réussit à se maintenir à la tête du groupe, en conservant pour six ans un poste de PDG, Vincent Bolloré monte en puissance. Alors que les parties étaient arrivées quasiment à un accord en fin de semaine dernière, les fuites orchestrées dans la presse ce week-end, notamment dans un article publié par Le Point, « l’ont beaucoup énervé », assure une source. Arnaud Lagardère y était présenté comme le grand gagnant de l’opération. Le Breton a eu ensuite à cœur de négocier chaque détail du deal, et s’est montré particulièrement pointilleux sur les conditions de cessions d’actifs. Ce sera au conseil de décider d’éventuelles ventes d’activités », continue le quotidien français.
Allié à Amber Capital et proche du Qatar, Vincent Bolloré avaient plus de ressources que Bernard Arnault dans ce dossier : « Bernard Arnault, lui, n’a pas obtenu ce qu’il désirait, Le JDD et Paris Match, qui lui étaient pourtant promis. Parviendra-t-il à ses fins ? Finalement, ni Vincent Bolloré, ni Arnaud Lagardère n’ont eu envie de renoncer à ces deux journaux d’influence. C’est une déconvenue pour le milliardaire du luxe, qui était venu sauver le gérant commandité en avril dernier, des griffes de Vincent Bolloré. Le fondateur de LVMH conserve dans le nouvel ensemble 7 % du capital, et bénéficiera aussi de la fin de la commandite, ayant une participation de 27 % dans le holding personnel d’Arnaud Lagardère ».