Faire du cas par car plutôt que d’imposer un plafond commun en pourcentage de PIB. Voilà en somme la position de la France concernant les règles de l’Union européenne sur la dette et les déficits publics qui ne doivent pas dépasser 60% et 3% du PIB. « La France, qui présidera l’Union européenne (UE) au premier semestre en 2022, compte s’appuyer sur les effets très dispersés de la crise sanitaire en Europe pour ouvrir ce débat très sensible, dont l’issue dépendra sans doute des élections en Allemagne cet automne. Mais pour Emmanuel Macron, le calendrier n’est pas forcément mauvais en année électorale » nous apprend Le Monde.
Le quotidien montre comment l’entourage du président de la République prépare l’offensive : « Dans cette perspective, des travaux ont été engagés pour faire émerger des propositions, notamment par le Conseil d’analyse économique (CAE), un centre de réflexion rattaché à Matignon. Dans une note publiée mardi 13 avril, l’organisme suggère ainsi de renoncer à l’objectif commun des 3 % de déficit, et de remplacer le seuil des 60 % de dette par un plafond différent pour chaque pays. Une petite révolution en somme ».
Des proches d’Emmanuel Macron, Jean Pisany-Ferry et Xavier Ragot ont signé une note sur le sujet en soulignant la différence de situation entre aujourd’hui et le moment où ces règles ont été fixée au moment du Traité de Maastricht. « De fait, depuis la création de l’euro, les dettes publiques ont explosé – en France, elle a doublé et approche les 120 % du PIB –, les taux sont devenus négatifs, faisant fondre la charge de la dette à mesure que celle-ci augmente, tandis que l’inflation a quasiment disparu » abonde Le Monde. Une sorte de boite de Pandore serait alors ouverte où chaque pays serait tenté d’obtenir pour lui-même des largesses sans vouloir que les autres se lancent dans trop de permissivité, avec les risques de faillites qui avaient par exemple guettées la Grèce.
Le quotidien montre comment l’entourage du président de la République prépare l’offensive : « Dans cette perspective, des travaux ont été engagés pour faire émerger des propositions, notamment par le Conseil d’analyse économique (CAE), un centre de réflexion rattaché à Matignon. Dans une note publiée mardi 13 avril, l’organisme suggère ainsi de renoncer à l’objectif commun des 3 % de déficit, et de remplacer le seuil des 60 % de dette par un plafond différent pour chaque pays. Une petite révolution en somme ».
Des proches d’Emmanuel Macron, Jean Pisany-Ferry et Xavier Ragot ont signé une note sur le sujet en soulignant la différence de situation entre aujourd’hui et le moment où ces règles ont été fixée au moment du Traité de Maastricht. « De fait, depuis la création de l’euro, les dettes publiques ont explosé – en France, elle a doublé et approche les 120 % du PIB –, les taux sont devenus négatifs, faisant fondre la charge de la dette à mesure que celle-ci augmente, tandis que l’inflation a quasiment disparu » abonde Le Monde. Une sorte de boite de Pandore serait alors ouverte où chaque pays serait tenté d’obtenir pour lui-même des largesses sans vouloir que les autres se lancent dans trop de permissivité, avec les risques de faillites qui avaient par exemple guettées la Grèce.