La moindre accroche, le moindre détail sur le fond ou sur le calendrier peut être l’étincelle d’un conflit social important. Le dossier de la réforme de la SNCF est délicat et devrait être un des points de fixation des prochains mois. Cette semaine déjà la tension devrait monter d’un cran avec une présentation du projet en Conseil des ministres (mercredi). Ce sera l’occasion d’aborder le cadre du projet de loi. Le lendemain, ce sont les syndicats qui vont se retrouver pour parler grève à a fin du mois. Au même moment la direction du groupe va annoncer son projet de refondation stratégique.
« Cette concentration des événements rappelle que le gouvernement veut aller vite sur ce dossier, alors que les concertations avec les syndicats n’ont démarré que le 1er mars. Les représentants des salariés sont d’ailleurs ressortis plutôt déçus des premiers rendez-vous » note très justement 20 Minutes. Une réforme à grande vitesse qui va certainement se transformer en conflit social important, si l’on en croit les déclarations des syndicats notamment à propos du statut de cheminot. « L’exécutif souhaite que ce statut, apparu il y a plus de 100 ans, ne soit plus accordé aux nouveaux embauchés. Les cheminots actuels garderaient en revanche le statut, et ce jusqu’à leur retraite. Un compromis insuffisant pour les syndicats » continue le gratuit.
Alors que l’opinion publique est un enjeu pour les trois parties concernées, la SNCF et le gouvernement cherche à faire pression sur les syndicats en laissant entendre qu’un fort mouvement de grève ne fera pas avancer leur cause, ni reculer le gouvernement. « S’appuyant sur l’argument du débat d’idées, la CGT-Cheminots a donc présenté la semaine dernière son « contre-projet » de transformation de la SNCF. Le syndicat demande la reprise de la dette de l’entreprise (45 milliards d’euros environ) par l’État, via une « structure de défaisance » (aussi appelée « bad bank »). Loin d’être original, le procédé a déjà servi pour éponger les dettes du Crédit Lyonnais, ou plus récemment, d’Areva » rapporte 20 Minutes. Une troisième voie que les événements de la semaine vont rapidement évacuer…
« Cette concentration des événements rappelle que le gouvernement veut aller vite sur ce dossier, alors que les concertations avec les syndicats n’ont démarré que le 1er mars. Les représentants des salariés sont d’ailleurs ressortis plutôt déçus des premiers rendez-vous » note très justement 20 Minutes. Une réforme à grande vitesse qui va certainement se transformer en conflit social important, si l’on en croit les déclarations des syndicats notamment à propos du statut de cheminot. « L’exécutif souhaite que ce statut, apparu il y a plus de 100 ans, ne soit plus accordé aux nouveaux embauchés. Les cheminots actuels garderaient en revanche le statut, et ce jusqu’à leur retraite. Un compromis insuffisant pour les syndicats » continue le gratuit.
Alors que l’opinion publique est un enjeu pour les trois parties concernées, la SNCF et le gouvernement cherche à faire pression sur les syndicats en laissant entendre qu’un fort mouvement de grève ne fera pas avancer leur cause, ni reculer le gouvernement. « S’appuyant sur l’argument du débat d’idées, la CGT-Cheminots a donc présenté la semaine dernière son « contre-projet » de transformation de la SNCF. Le syndicat demande la reprise de la dette de l’entreprise (45 milliards d’euros environ) par l’État, via une « structure de défaisance » (aussi appelée « bad bank »). Loin d’être original, le procédé a déjà servi pour éponger les dettes du Crédit Lyonnais, ou plus récemment, d’Areva » rapporte 20 Minutes. Une troisième voie que les événements de la semaine vont rapidement évacuer…