Tous sauf un, ce n’est pas un accord. L’Opep+ met une fois de plus en scène l’extrême difficulté rencontrée pour mettre d’accord autant de pays avec des réalités économiques très différentes. Alors que depuis le début de la crise sanitaire mondiale, un accord de baisse des productions n’a jamais été aussi proche, c’est le Mexique qui menace désormais de ne pas jouer le jeu. « Tout était prêt pour célébrer un accord présenté comme "historique". Jeudi, les pays membres de l'Opep+, en particulier l'Arabie saoudite et la Russie, ont trouvé un compromis pour réduire drastiquement la production de pétrole. Et ainsi tenter de stabiliser les cours du baril de brut en limitant la surproduction face au plongeon de la demande provoqué par la propagation de l'épidémie de coronavirus. Après onze heures de discussions par visioconférence, cet accord n'a cependant pas pu être entériné par l'Organisation des exportateurs de pétrole (Opep) et par ses dix alliés » nous apprend La Tribune.
Et d’ajouter que c’est le Mexique qui a quitté les négociations et pourrait désormais tout faire échouer. « Ses responsables politiques tentent de limiter l'impact sur leur production nationale, refusant de l'abaisser de 23%, comme tous les autres membres de la coalition. Cela représenterait une coupe de 400.000 barils par jour. Le Mexique demande de la réduire à seulement 100.000 barils, tout en partant d'un niveau de production plus élevé que son niveau réel. Ce qui lui permettrait, en réalité, de pomper autant de pétrole qu'aujourd'hui » lit-on plus loin.
Avec moins de 2% de la production mondiale, le Mexique n’est pas un poids lourd du secteur. Mais l’Arabie Saoudite qui a donné son accord pour un effort qui lui coute plus que les autres exige que tous les pays producteurs jouent le jeu.
Et d’ajouter que c’est le Mexique qui a quitté les négociations et pourrait désormais tout faire échouer. « Ses responsables politiques tentent de limiter l'impact sur leur production nationale, refusant de l'abaisser de 23%, comme tous les autres membres de la coalition. Cela représenterait une coupe de 400.000 barils par jour. Le Mexique demande de la réduire à seulement 100.000 barils, tout en partant d'un niveau de production plus élevé que son niveau réel. Ce qui lui permettrait, en réalité, de pomper autant de pétrole qu'aujourd'hui » lit-on plus loin.
Avec moins de 2% de la production mondiale, le Mexique n’est pas un poids lourd du secteur. Mais l’Arabie Saoudite qui a donné son accord pour un effort qui lui coute plus que les autres exige que tous les pays producteurs jouent le jeu.