Tout ça pour ça. Finalement le gouvernement va faire ce que les distributeurs avaient dit il y a des semaines : les laisser gérer le panier anti-inflation. Dès l’annonce par l’exécutif d’une telle mesure, les enseignes avaient affirmé ne pas avoir attendu le politique pour proposer des produits protégés des augmentations.
« L’idée avait été lancée dès décembre 2022 par la ministre déléguée au commerce, Olivia Grégoire, pour garantir des prix bas sur une sélection de produits de grande consommation, et ainsi protéger les plus fragiles de la forte hausse des prix due à l’inflation, supérieure à 14 % sur un an en février. Dès le 2 mars, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, paraissait tirer un trait sur tout panier imposé aux distributeurs par Bercy. « Je suis favorable à un dispositif qui touche tous nos compatriotes, toutes les classes moyennes, tous les Français », assurait-il au Salon de l’agriculture. Mais « tout ne peut pas être payé par l’Etat », prévenait-il aussitôt, invitant distributeurs et industriels à « faire leur part du chemin ». Les grandes enseignes l’ont entendu. Opposée à un « panier » décidé par l’Etat, chacune décline son offre pour limiter les coups portés par l’inflation au portefeuille » rappelle Le Monde .
Plutôt que de lancer un cycle de négociations entre concurrents et risquer de retarder la mise en place de mesures utiles. Et ce alors que ces derniers mois les enseignes ont déjà mis l’annonce des « boucliers » ou autres « blocages des prix » le cœur de leur communication.
« Une réunion est prévue lundi matin à Bercy entre les deux ministres et la grande distribution, au cours de laquelle sera dévoilé un nouveau rapport de l’inspection générale des finances sur les marges dans la filière alimentaire, depuis les agriculteurs jusqu’aux consommateurs en passant par l’industrie agroalimentaire » appui Le Monde. Un rôle d’inspection plus adapté pour l’État.
« L’idée avait été lancée dès décembre 2022 par la ministre déléguée au commerce, Olivia Grégoire, pour garantir des prix bas sur une sélection de produits de grande consommation, et ainsi protéger les plus fragiles de la forte hausse des prix due à l’inflation, supérieure à 14 % sur un an en février. Dès le 2 mars, le ministre de l’économie, Bruno Le Maire, paraissait tirer un trait sur tout panier imposé aux distributeurs par Bercy. « Je suis favorable à un dispositif qui touche tous nos compatriotes, toutes les classes moyennes, tous les Français », assurait-il au Salon de l’agriculture. Mais « tout ne peut pas être payé par l’Etat », prévenait-il aussitôt, invitant distributeurs et industriels à « faire leur part du chemin ». Les grandes enseignes l’ont entendu. Opposée à un « panier » décidé par l’Etat, chacune décline son offre pour limiter les coups portés par l’inflation au portefeuille » rappelle Le Monde .
Plutôt que de lancer un cycle de négociations entre concurrents et risquer de retarder la mise en place de mesures utiles. Et ce alors que ces derniers mois les enseignes ont déjà mis l’annonce des « boucliers » ou autres « blocages des prix » le cœur de leur communication.
« Une réunion est prévue lundi matin à Bercy entre les deux ministres et la grande distribution, au cours de laquelle sera dévoilé un nouveau rapport de l’inspection générale des finances sur les marges dans la filière alimentaire, depuis les agriculteurs jusqu’aux consommateurs en passant par l’industrie agroalimentaire » appui Le Monde. Un rôle d’inspection plus adapté pour l’État.