Pour faire des mouchoirs, du papier toilette ou de l’essuie tout, il faut de la pâte à papier et du gaz. Deux produits dont les prix ont considérablement augmenté ces derniers mois. Raison pour laquelle, interviewé par BFMTV, Michel-Edouard Leclerc a annoncé que leurs prix augmenteraient considérablement. D’autres médias avancent une hausse prévue de 30% de ces produits.
Par ailleurs, le responsable du groupe Leclerc a écarté le risque de pénurie dans les prochains mois mais confirmé des hausses de prix. « "En France, aujourd'hui, il n'y a pas de pénurie pour la consommation courante et il n'y en aura pas jusqu'à l'été", a déclaré Michel-Édouard Leclerc. "Des pâtes, il y en a. Pour l'huile de tournesol, nos stocks vont jusqu'à juin". "Des consommateurs commencent à surstocker, ce sont eux qui provoquent le non-réassortiment des rayons. La France est quasiment autosuffisante, sauf pour l'alimentation animale", a-t-il ajouté. "L'Ukraine produit beaucoup d'engrais et fournit 30 à 40% du marché européen de certains maïs. Ça, ça va manquer. Le prix de l'alimentation pour le bétail va donc augmenter. Cela va induire une augmentation du coût de production pour la viande. En plus, il y a l'épidémie de grippe aviaire. Des hausses vont s'additionner. L'alimentation va peser beaucoup sur l'inflation. Je pense qu'elle atteindra 6% à l'entrée de l'été", a-t-il dit » compile La Dépêche .
Quant aux conséquences éventuelles du conflit en Ukraine sur les prix et les pénuries, il faudra attendre plusieurs semaines voire mois pour les ressentir. « L'inflation que vont vivre les Français dans les deux mois qui viennent est la cause d'évènements passés. La crise ukrainienne ajoutera une couche cet été si elle perdure et si le blé n'a toujours pas été semé. Là, on aura une crise mondiale et surtout autour de la Méditerranée, au Maghreb et en Egypte » a analysé le patron.
Par ailleurs, le responsable du groupe Leclerc a écarté le risque de pénurie dans les prochains mois mais confirmé des hausses de prix. « "En France, aujourd'hui, il n'y a pas de pénurie pour la consommation courante et il n'y en aura pas jusqu'à l'été", a déclaré Michel-Édouard Leclerc. "Des pâtes, il y en a. Pour l'huile de tournesol, nos stocks vont jusqu'à juin". "Des consommateurs commencent à surstocker, ce sont eux qui provoquent le non-réassortiment des rayons. La France est quasiment autosuffisante, sauf pour l'alimentation animale", a-t-il ajouté. "L'Ukraine produit beaucoup d'engrais et fournit 30 à 40% du marché européen de certains maïs. Ça, ça va manquer. Le prix de l'alimentation pour le bétail va donc augmenter. Cela va induire une augmentation du coût de production pour la viande. En plus, il y a l'épidémie de grippe aviaire. Des hausses vont s'additionner. L'alimentation va peser beaucoup sur l'inflation. Je pense qu'elle atteindra 6% à l'entrée de l'été", a-t-il dit » compile La Dépêche .
Quant aux conséquences éventuelles du conflit en Ukraine sur les prix et les pénuries, il faudra attendre plusieurs semaines voire mois pour les ressentir. « L'inflation que vont vivre les Français dans les deux mois qui viennent est la cause d'évènements passés. La crise ukrainienne ajoutera une couche cet été si elle perdure et si le blé n'a toujours pas été semé. Là, on aura une crise mondiale et surtout autour de la Méditerranée, au Maghreb et en Egypte » a analysé le patron.