Voir les États-Unis de Donald Trump faire ce qui avait été annoncée en termes de politique douanière n’est pas une surprise. Rien de surprenant donc à voir que les droits de douane sur les produits français à hauteur de 1,3 milliard de dollars ont été appliqués. Pour l’heure appliqués mais suspendus dans leur application, ils sont la réponse aux gesticulations françaises sur la taxe GAFA.
La possibilité de négocier au sein de l’OCDE retient encore la main de Washington mais les discussions seront nécessairement tendues puisqu’il suffira désormais de dégeler les droits de douane pour qu’ils entrent en application. « Le bureau du représentant américain au commerce a décidé aujourd'hui d'imposer des droits de douane supplémentaires de 25% sur les produits français d'une valeur commerciale de 1,3 milliard de dollars en réponse à l'adoption par la France d'une taxe sur les services numériques qui cible injustement les entreprises de technologie numérique américaines » a expliqué l’administration américaine. Produits de luxe, maquillages et accessoires seront particulièrement concernés par ces nouvelles taxes si elles venaient à être appliquées. Malgré l’attaque frontale, les douanes américaines se montrent magnanimes « afin de laisser plus de temps pour tenter de résoudre ce problème, notamment par le biais de discussions en cours au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et en reconnaissance de l'accord de la France de retarder la perception de sa taxe jusqu'à la fin de l'année, le représentant au commerce a décidé de suspendre l'application de ces droits de douane supplémentaires pendant 180 jours. »
Ces conséquences des grandes déclarations françaises dans le dossier sont déplorables. D’autant que Paris pèche par manque de vision stratégique. Voulant agir en bilatéral parce que Bruxelles trainait trop, la présentation à peine cachée de cette taxe comme la taxe « Gafa » a tué le projet dans l’œuf. D’autant que l’idée n’est au fond même pas de taxer uniquement les sociétés américaines mais toutes celles qui font un chiffre d’affaires disproportionnée par rapport à leurs charges fiscales. Présentée démagogiquement comme taxe GAFA, alors même que des entreprises françaises sont concernées, Paris a ouvert un front pour une guerre commerciale.
La possibilité de négocier au sein de l’OCDE retient encore la main de Washington mais les discussions seront nécessairement tendues puisqu’il suffira désormais de dégeler les droits de douane pour qu’ils entrent en application. « Le bureau du représentant américain au commerce a décidé aujourd'hui d'imposer des droits de douane supplémentaires de 25% sur les produits français d'une valeur commerciale de 1,3 milliard de dollars en réponse à l'adoption par la France d'une taxe sur les services numériques qui cible injustement les entreprises de technologie numérique américaines » a expliqué l’administration américaine. Produits de luxe, maquillages et accessoires seront particulièrement concernés par ces nouvelles taxes si elles venaient à être appliquées. Malgré l’attaque frontale, les douanes américaines se montrent magnanimes « afin de laisser plus de temps pour tenter de résoudre ce problème, notamment par le biais de discussions en cours au sein de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et en reconnaissance de l'accord de la France de retarder la perception de sa taxe jusqu'à la fin de l'année, le représentant au commerce a décidé de suspendre l'application de ces droits de douane supplémentaires pendant 180 jours. »
Ces conséquences des grandes déclarations françaises dans le dossier sont déplorables. D’autant que Paris pèche par manque de vision stratégique. Voulant agir en bilatéral parce que Bruxelles trainait trop, la présentation à peine cachée de cette taxe comme la taxe « Gafa » a tué le projet dans l’œuf. D’autant que l’idée n’est au fond même pas de taxer uniquement les sociétés américaines mais toutes celles qui font un chiffre d’affaires disproportionnée par rapport à leurs charges fiscales. Présentée démagogiquement comme taxe GAFA, alors même que des entreprises françaises sont concernées, Paris a ouvert un front pour une guerre commerciale.