En achetant Activision Blizzard, Microsoft pourrait-il être en situation de gêner ses concurrents ? C’est parce que cette question mérite enquête que l’autorité américaine de la concurrence (FTC) a demandé l’interruption de l’acquisition. « L’autorité de la concurrence américaine, la Federal Trade Commission (FTC), a demandé lundi 12 juin à un tribunal fédéral de San Francisco de suspendre temporairement l’acquisition pour 68,7 milliards de dollars (environ 64 milliards d’euros) d’Activision Blizzard par Microsoft, d’après le référé consulté par l’Agence France-Presse (AFP). La FTC avait déjà lancé une procédure administrative pour déterminer les risques liés à ce rachat, et une audience est prévue début août. Mais des articles de presse ont circulé « suggérant que Microsoft et Activision envisageaient sérieusement de finaliser l’acquisition » malgré cette procédure et l’interdiction de la Competition and Markets Authority (CMA), l’autorité de la concurrence britannique, note le référé de lundi », relaye l’AFP.
Pour le gendarme de la concurrence il y a un risque puisque « En contrôlant les contenus d’Activision, Microsoft pourrait, et aurait intérêt à retenir ces contenus, ou à en diminuer la qualité d’une façon qui affaiblirait la concurrence, y compris en matière de qualité, de prix et d’innovation ». Or Microsoft est aussi un géant des consoles et donc en concurrence avec des groupes qui dépendent des créations de Activision Blizzard.
Microsoft a réagi à l’annonce de façon sereine en apparence en affirmant « « accueillir de façon positive » l’opportunité d’argumenter devant la justice. « Activision Blizzard a plusieurs jeux vidéo phénomènes dans son escarcelle, de Call of Duty à Candy Crush en passant par World of Warcraft, Diablo et Overwatch. « Si la transaction a lieu, ce sera la plus importante de l’histoire de l’industrie des jeux vidéo et aussi de l’histoire de Microsoft », a souligné la FTC », contextualise l’agence de presse.
Pour le gendarme de la concurrence il y a un risque puisque « En contrôlant les contenus d’Activision, Microsoft pourrait, et aurait intérêt à retenir ces contenus, ou à en diminuer la qualité d’une façon qui affaiblirait la concurrence, y compris en matière de qualité, de prix et d’innovation ». Or Microsoft est aussi un géant des consoles et donc en concurrence avec des groupes qui dépendent des créations de Activision Blizzard.
Microsoft a réagi à l’annonce de façon sereine en apparence en affirmant « « accueillir de façon positive » l’opportunité d’argumenter devant la justice. « Activision Blizzard a plusieurs jeux vidéo phénomènes dans son escarcelle, de Call of Duty à Candy Crush en passant par World of Warcraft, Diablo et Overwatch. « Si la transaction a lieu, ce sera la plus importante de l’histoire de l’industrie des jeux vidéo et aussi de l’histoire de Microsoft », a souligné la FTC », contextualise l’agence de presse.