Le secondaire se porte mal et s’inquiète de l’inflation et de ses conséquences sur la consommation. Un pessimisme qui se ressent dans les chiffres même si l’on ne peut pas parler d’un décrochage mais plutôt d’un recul léger mais continu. « Le recul de l'activité manufacturière s'est très légèrement accentué en France en mars, la baisse des nouvelles commandes ayant pesé sur la production, selon l'indice PMI publié lundi par le cabinet S&P Global. L'indicateur est resté en zone de contraction en mars pour le deuxième mois consécutif, s'établissant à 47,3, en très légère baisse par rapport au mois de février (47,4). Un niveau inférieur à 50 points signale un repli de l'activité, tandis qu'une valeur supérieure à ce seuil traduit une expansion. Alors que les services sont en forte croissance, «la nouvelle contraction de l'industrie manufacturière (...) fait douter de la solidité sous-jacente de l'économie française», a commenté Joe Hayes, économiste de S&P Global, cité dans un communiqué », rapporte l’AFP.
L’année 2022 était déjà marquée par cette tendance qui est globale. A noter que les premières estimations relèvent la même tendance en Chine ou aux Etats-Unis pour le début de l’année 2023.
En France, le recul est contenu par une logistique française de grande qualité qui s’est adaptée au contexte et permet d’éviter des désastres économiques pour notre industrie. « Toutefois, les délais de livraison se sont améliorés et les tarifs des fournisseurs ont diminué à cause de la réduction de la demande d'intrants, attribuable à des besoins moindres de production du fait d'une dégradation de la demande. Cette amélioration des chaînes d'approvisionnement a permis d'atténuer les tensions inflationnistes en mars, et donc aux fabricants de limiter la hausse de leurs prix. Pour les douze prochains mois, les quelque 400 entreprises de l'industrie manufacturière interrogées par S&P Global se montrent pessimistes, anticipant une baisse de leur production du fait de l'inflation et d'une demande risquant de rester faible » conclue l’AFP.
L’année 2022 était déjà marquée par cette tendance qui est globale. A noter que les premières estimations relèvent la même tendance en Chine ou aux Etats-Unis pour le début de l’année 2023.
En France, le recul est contenu par une logistique française de grande qualité qui s’est adaptée au contexte et permet d’éviter des désastres économiques pour notre industrie. « Toutefois, les délais de livraison se sont améliorés et les tarifs des fournisseurs ont diminué à cause de la réduction de la demande d'intrants, attribuable à des besoins moindres de production du fait d'une dégradation de la demande. Cette amélioration des chaînes d'approvisionnement a permis d'atténuer les tensions inflationnistes en mars, et donc aux fabricants de limiter la hausse de leurs prix. Pour les douze prochains mois, les quelque 400 entreprises de l'industrie manufacturière interrogées par S&P Global se montrent pessimistes, anticipant une baisse de leur production du fait de l'inflation et d'une demande risquant de rester faible » conclue l’AFP.