2016, bonne année budgétaire pour l’Allemagne. Une fois de plus, alors que la plupart des pays européens courent après l’équilibre, Berlin publie des résultats qui place le pays dans une tout autre catégorie. Avec un insolent excédent budgétaire de 6,2 milliards, les défis politiques, migratoires et sécuritaires n’ont absolument rien changé pour le pays qui avance ainsi sa troisième année consécutive sans déficit. « Cette bonne santé s'explique par la baisse des taux d'intérêt et par l'accélération de la croissance. Plus dynamique que prévu (+ 1,9 %), cette dernière a généré un afflux de recettes fiscales » annonce l’ambassade du pays à Paris dans un communiqué.
Wolfang Schauble, le ministre des Finances du pays s’est félicité de ces résultats : « « Nous avons maîtrisé les défis financiers liés à la migration, massivement renforcé l'investissement et encore fortement délesté les länder et les communes sans avoir recours aux réserves ». « En 2016, l'État fédéral a ainsi versé aux länder plus de neuf milliards d'euros pour faire face à la crise des réfugiés. M. Schäuble entend affecter ces 6,2 milliards d'euros au désendettement de l'État. Cette stratégie a été qualifiée de « raisonnable » par la chancelière Angela Merkel » détaille le texte de l’ambassade.
Une décision qui crée un débat auquel nous ne sommes pas prêts d’assister en France avec l’hésitation entre désendettement, baisse des impôts ou investissements pour booster l’innovation. « La CSU, « soeur » bavaroise de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), plaide pour des baisses d'impôts immédiates. M. Schäuble les rejette au motif que l'excédent budgétaire est dû à des facteurs ponctuels, et que cela ne permet pas d'envisager une baisse durable des rentrées fiscales. » Chacun ses problèmes…
Wolfang Schauble, le ministre des Finances du pays s’est félicité de ces résultats : « « Nous avons maîtrisé les défis financiers liés à la migration, massivement renforcé l'investissement et encore fortement délesté les länder et les communes sans avoir recours aux réserves ». « En 2016, l'État fédéral a ainsi versé aux länder plus de neuf milliards d'euros pour faire face à la crise des réfugiés. M. Schäuble entend affecter ces 6,2 milliards d'euros au désendettement de l'État. Cette stratégie a été qualifiée de « raisonnable » par la chancelière Angela Merkel » détaille le texte de l’ambassade.
Une décision qui crée un débat auquel nous ne sommes pas prêts d’assister en France avec l’hésitation entre désendettement, baisse des impôts ou investissements pour booster l’innovation. « La CSU, « soeur » bavaroise de l'Union chrétienne-démocrate (CDU), plaide pour des baisses d'impôts immédiates. M. Schäuble les rejette au motif que l'excédent budgétaire est dû à des facteurs ponctuels, et que cela ne permet pas d'envisager une baisse durable des rentrées fiscales. » Chacun ses problèmes…