Une banque qui fait faillite, ce n’est pas un désastre marginal. Quand cela arrive, les connexions avec d’autres banques, la situation des clients, les placements sont impactés et font craindre un effet domino. Alors quand il s’agit d’un établissement majeur aux Etats-Unis, un vent d’inquiétude n’a pas tardé à souffler. Raison pour laquelle le président Américain Joe Biden a très rapidement voulu rassurer ses concitoyens après l’annonce de la faillite de la Silicon Valley Bank (SVb). « "Nous ne nous arrêterons pas là" et "nous ferons tout ce qui est nécessaire", a-t-il ajouté après la mise sous tutelle par les autorités américaines de cet établissement proche des milieux technologiques. Elles sont aussi intervenues en toute hâte face à la faillite de deux plus petites banques. Si les dépôts bancaires sont garantis, Joe Biden a assuré que les investisseurs et les actionnaires, eux, ne seraient pas "protégés" face aux pertes essuyées », rapporte FranceInfo .
La bonne question est en réalité posée par Le Temps . Le quotidien suisse s’interroge en effet sur le fait qu’une banque puisse faire faillite sans crier gare dans un pays où les instances de régulation sont supposés exister pour éviter les surprises. « Comment les signaux d’alerte sont-ils passés inaperçus aux yeux des actionnaires et des régulateurs? C'est une question que l’on peut se poser. On peut aussi constater avec inquiétude à quel point le système est fébrile et qu’une nouvelle d’une telle nature peut faire tanguer toutes les banques, en particulier les plus vulnérables, comme Credit Suisse, même s’il n’y a aucun lien entre elles. Mais d’un point de vue systémique, ce n’est pas le plus important. L’onde de choc de cette faillite devrait rester limitée, même si elle pourrait affecter d'autres banques régionales américaines » commente le quotidien helvète.
La bonne question est en réalité posée par Le Temps . Le quotidien suisse s’interroge en effet sur le fait qu’une banque puisse faire faillite sans crier gare dans un pays où les instances de régulation sont supposés exister pour éviter les surprises. « Comment les signaux d’alerte sont-ils passés inaperçus aux yeux des actionnaires et des régulateurs? C'est une question que l’on peut se poser. On peut aussi constater avec inquiétude à quel point le système est fébrile et qu’une nouvelle d’une telle nature peut faire tanguer toutes les banques, en particulier les plus vulnérables, comme Credit Suisse, même s’il n’y a aucun lien entre elles. Mais d’un point de vue systémique, ce n’est pas le plus important. L’onde de choc de cette faillite devrait rester limitée, même si elle pourrait affecter d'autres banques régionales américaines » commente le quotidien helvète.