Il fait malheureusement s’attendre à d’autres nouvelles de ce type dans les prochaines semaines. André, l’enseigne populaire de chaussures, a déposé le bilan le 23 mars et été placé en redressement judiciaire dans la foulée. Les quelques jours de confinement auront porté le coup de grâce à cette société déjà en difficultés.
« Achetée il y a dix-huit mois par le site de vente en ligne Spartoo, l'enseigne, qui a dégagé en 2019 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros mais essuyé 10 millions de pertes, compte quelque 600 salariés dont l'emploi est désormais menacé. André a déposé son bilan le 23 mars et la décision de placement en redressement judiciaire a été validée mardi par le tribunal de commerce de Grenoble, où se trouve le siège de Spartoo, a affirmé mercredi 1er avril le PDG du groupe, Boris Saragaglia. "Nous perdons 250.000 euros par jour de chiffre d'affaires" depuis la décision gouvernementale de fermer les commerces "non essentiels", a-t-il expliqué » lit-on sur le site de FranceInfo.
Les gilets jaunes, les grèves pendant les soldes puis l’épidémie ont terrassé le groupe. Un enchainement fatal que beaucoup dans le secteur du commerce ont connu cette dernière année et demie.
Le PDG du groupe assure que la barre avait été redressée début 2020 mais que la crise sanitaire pointant son nez, le refus d’un prêt de la Banque publique d’investissement a signé l’arrêt de mort de l’entreprise. « Au bout d'un moment, il faut assumer [les décisions d'Etat], les entreprises ne peuvent pas s'en sortir", a-t-il jugé, estimant que cette décision n'était "pas juste" et dénonçant également des relations "déséquilibrées" avec les bailleurs dont les loyers progressent de manière disproportionnée face à la baisse d'activité des enseignes » lit-on plus loin. Des solutions sont encore cherchées pour éviter le licenciement des six cents employés de la chaine.
« Achetée il y a dix-huit mois par le site de vente en ligne Spartoo, l'enseigne, qui a dégagé en 2019 un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros mais essuyé 10 millions de pertes, compte quelque 600 salariés dont l'emploi est désormais menacé. André a déposé son bilan le 23 mars et la décision de placement en redressement judiciaire a été validée mardi par le tribunal de commerce de Grenoble, où se trouve le siège de Spartoo, a affirmé mercredi 1er avril le PDG du groupe, Boris Saragaglia. "Nous perdons 250.000 euros par jour de chiffre d'affaires" depuis la décision gouvernementale de fermer les commerces "non essentiels", a-t-il expliqué » lit-on sur le site de FranceInfo.
Les gilets jaunes, les grèves pendant les soldes puis l’épidémie ont terrassé le groupe. Un enchainement fatal que beaucoup dans le secteur du commerce ont connu cette dernière année et demie.
Le PDG du groupe assure que la barre avait été redressée début 2020 mais que la crise sanitaire pointant son nez, le refus d’un prêt de la Banque publique d’investissement a signé l’arrêt de mort de l’entreprise. « Au bout d'un moment, il faut assumer [les décisions d'Etat], les entreprises ne peuvent pas s'en sortir", a-t-il jugé, estimant que cette décision n'était "pas juste" et dénonçant également des relations "déséquilibrées" avec les bailleurs dont les loyers progressent de manière disproportionnée face à la baisse d'activité des enseignes » lit-on plus loin. Des solutions sont encore cherchées pour éviter le licenciement des six cents employés de la chaine.