Que va-t-il se passer pour les Français et Européens qui travaillent en Grande-Bretagne ? Chaque secteur est différent et il y a encore beaucoup d’incertitudes tant que de nouveaux accords ou négociations n’ont pas eu lieu entre le pays et l’UE. Mais parmi les inquiets, les pêcheurs français sont certainement les plus fébriles. Alors que 30% de leur chiffre d’affaires est réalisé depuis des zones britanniques, l’enjeu est évident. « Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, a ainsi affirmé vendredi à Saint-Malo que la pêche serait une « priorité absolue » dans le cadre des négociations sur la future relation entre la Grande-Bretagne et l’Union Européenne (UE). « Nous ne transigerons pas sur ce sujet », a martelé le ministre lors de l’inauguration d’un nouveau centre de formation de la compagnie maritime Brittany Ferries » rapporte 20 Minutes .
Rappelant que la pêche a toujours été un sujet particulier dans les négociations européennes, le ministre a voulu rassurer le secteur. Il a notamment souligné le fait que 70% du produit de la pêche du Royaume-Uni était exporté en direction de l’UE, obligeant ainsi le pays à trouver un accord. « Concernant cet accord avec Londres, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la « nécessité d’avoir un accord global pour lequel il faudra prendre le temps qu’il faut ». « L’objectif central », a-t-il poursuivi, est de « parvenir à un accord global et pas silo par silo. Le nouvel accord devra couvrir tous les domaines, et bien sûr, la pêche ». Évoquant cette image selon laquelle les Britanniques, pendant leurs années au sein de l’UE, auraient eu « un pied dedans, un pied dehors », le ministre a assuré en substance que si, après le Brexit, « certains au Royaume-Uni » pensaient avoir un pied dehors tout en conservant un pied dedans, ils se trompaient : « non, les deux pieds seront dehors », a-t-il affirmé » appuie le quotidien gratuit.
Rappelant que la pêche a toujours été un sujet particulier dans les négociations européennes, le ministre a voulu rassurer le secteur. Il a notamment souligné le fait que 70% du produit de la pêche du Royaume-Uni était exporté en direction de l’UE, obligeant ainsi le pays à trouver un accord. « Concernant cet accord avec Londres, Jean-Yves Le Drian a insisté sur la « nécessité d’avoir un accord global pour lequel il faudra prendre le temps qu’il faut ». « L’objectif central », a-t-il poursuivi, est de « parvenir à un accord global et pas silo par silo. Le nouvel accord devra couvrir tous les domaines, et bien sûr, la pêche ». Évoquant cette image selon laquelle les Britanniques, pendant leurs années au sein de l’UE, auraient eu « un pied dedans, un pied dehors », le ministre a assuré en substance que si, après le Brexit, « certains au Royaume-Uni » pensaient avoir un pied dehors tout en conservant un pied dedans, ils se trompaient : « non, les deux pieds seront dehors », a-t-il affirmé » appuie le quotidien gratuit.