Là où il y a gestion d’effectifs, il y a des leçons de management. C’est une remarque assez généralement admise par les spécialistes ou chercheurs dans le domaine qui n’ont de cesse de chercher dans tous les domaines des astuces ou des indications sur ce qu’il faut faire ou éviter à tout prix. Après l’armée ou le sport, c’est au tour des séries TV de nous ouvrir de nouveaux horizons. Le livre « De MacGyver à Mad Men. Quand les séries TV nous enseignent le management » (DUNOD) s’inscrit dans cette démarche. Avec la collaboration d’une quinzaine d’enseignants qui analysent chacun une série TV pour en tirer des conclusions de management, le livre attire l’attention.
Parmi les cas les plus marquants, il y a Breaking Bad, qu’un auteur utilise pour parler du développement d’une « startup digitale en six leçons », ou les risques de non-dits en analysant The Sopranos où règne la méfiance pour ses plus proches collaborateurs de ce parrain de mafia.
« « La leçon des séries, c’est que, dans le leadership, il faut oser la transgression pour transformer. Leurs héros sont des personnalités singulières, et pas seulement des leaders visionnaires et charismatiques, tels que l’on présente généralement les manageurs. Les situations décrites ne permettent évidemment pas des analogies directes. Mais les personnalités des séries sont fascinantes et leurs réactions peuvent nous servir, d’autant que nous les voyons évoluer au fil du temps » explique au journal Le Monde , Benoît Meyronin l’un des co-directeurs de l’ouvrage.
Comme le fait remarquer le quotidien de l’après-midi, certaines séries auraient eu toute leur place dans l’ouvrage. « Parmi les grandes séries à succès récentes, les auteurs ont fait l’impasse sur « Games of Thrones ». Il y aurait pourtant de la matière à puiser. Ne serait-ce que du côté des personnages féminins, les reines Cersei Lannister et Daenerys Targaryen, toutes deux prétendantes au trône de fer, incarnent deux styles de management assez opposés : autorité verticale et méfiance vis-à-vis de son peuple pour l’une, capacité à s’entourer et souci de justice pour l’autre. Tyran sanguinaire ou despote éclairée, elles sont loin des concepts à la mode d’entreprise libérée, mais pas toujours éloignées de la réalité… » conclue l’article.
Parmi les cas les plus marquants, il y a Breaking Bad, qu’un auteur utilise pour parler du développement d’une « startup digitale en six leçons », ou les risques de non-dits en analysant The Sopranos où règne la méfiance pour ses plus proches collaborateurs de ce parrain de mafia.
« « La leçon des séries, c’est que, dans le leadership, il faut oser la transgression pour transformer. Leurs héros sont des personnalités singulières, et pas seulement des leaders visionnaires et charismatiques, tels que l’on présente généralement les manageurs. Les situations décrites ne permettent évidemment pas des analogies directes. Mais les personnalités des séries sont fascinantes et leurs réactions peuvent nous servir, d’autant que nous les voyons évoluer au fil du temps » explique au journal Le Monde , Benoît Meyronin l’un des co-directeurs de l’ouvrage.
Comme le fait remarquer le quotidien de l’après-midi, certaines séries auraient eu toute leur place dans l’ouvrage. « Parmi les grandes séries à succès récentes, les auteurs ont fait l’impasse sur « Games of Thrones ». Il y aurait pourtant de la matière à puiser. Ne serait-ce que du côté des personnages féminins, les reines Cersei Lannister et Daenerys Targaryen, toutes deux prétendantes au trône de fer, incarnent deux styles de management assez opposés : autorité verticale et méfiance vis-à-vis de son peuple pour l’une, capacité à s’entourer et souci de justice pour l’autre. Tyran sanguinaire ou despote éclairée, elles sont loin des concepts à la mode d’entreprise libérée, mais pas toujours éloignées de la réalité… » conclue l’article.