Pour 2020, la croissance mondiale anticipée est de 2,4% (contre 2,5% en 2019). Cette prévision de la société d’assurance Euler Hermes table sur une année politique et économique sans grandes échéances prévues. En revanche, l’analyse des tendances mondiales voit en 2020 une année de transition. « Une accélération conjoncturelle est prévue au cours du second semestre. Assez pour assurer une augmentation du PIB de 2,8 % en 2021. Alors que les Etats-Unis et la Chine s'apprêtent à signer la première phase d'un accord commercial, Euler Hermes prédit une année blanche. Les tensions commerciales devraient rester étales entre les deux blocs. Ni escalade, ni désescalade ne seront au rendez-vous. « Les tarifs douaniers américains se stabiliseront, en moyenne, à 7 % contre 3, % en 2018 », prévoit la société. Résultat, la croissance du commerce mondial ne dépassera pas 1,8 % » rapportent Les Echos .
En Europe, la situation reste dépendante de la guerre économique que se livrent les deux plus grandes puissances mondiales. Dans l’expectative, la zone euro devrait connaitre une croissance faible de 1,4% avec comme point positif une reprise du secteur secondaire. « La consommation, grâce à l'amélioration du marché de l'emploi et une hausse des salaires, sera l'un des moteurs de cette croissance. Ecartant tout risque de récession dans l'immédiat, Euler Hermes s'attend néanmoins à une impulsion budgétaire de 0,5 point de PIB à la fois pour 2020 et 2021. Dans un tel contexte de croissance molle, la Banque centrale européenne abaisserait encore l'un de ses taux directeurs (taux de dépôt) jusqu'à -0,6 % au premier semestre 2020. Elle poursuivrait ses achats de titres sur les marchés au rythme de 20 milliards d'euros par mois » ajoute le quotidien économique.
En Asie, l’étiolement relatif de la croissance chinoise et une prévision de 5,9% en 2020 puis 5,8% en 2021 a des conséquences continentales. Paradoxalement, le gouvernement chinois va revoir à la baisse ses dépenses pour relancer l’économie avec une prévision de 2,7% du PIB contre 5,7% ces deux dernières années.
En Europe, la situation reste dépendante de la guerre économique que se livrent les deux plus grandes puissances mondiales. Dans l’expectative, la zone euro devrait connaitre une croissance faible de 1,4% avec comme point positif une reprise du secteur secondaire. « La consommation, grâce à l'amélioration du marché de l'emploi et une hausse des salaires, sera l'un des moteurs de cette croissance. Ecartant tout risque de récession dans l'immédiat, Euler Hermes s'attend néanmoins à une impulsion budgétaire de 0,5 point de PIB à la fois pour 2020 et 2021. Dans un tel contexte de croissance molle, la Banque centrale européenne abaisserait encore l'un de ses taux directeurs (taux de dépôt) jusqu'à -0,6 % au premier semestre 2020. Elle poursuivrait ses achats de titres sur les marchés au rythme de 20 milliards d'euros par mois » ajoute le quotidien économique.
En Asie, l’étiolement relatif de la croissance chinoise et une prévision de 5,9% en 2020 puis 5,8% en 2021 a des conséquences continentales. Paradoxalement, le gouvernement chinois va revoir à la baisse ses dépenses pour relancer l’économie avec une prévision de 2,7% du PIB contre 5,7% ces deux dernières années.