Soupir de soulagement à Paris, où l’intervention des institutions européennes sur le déficit français planait. En effet, annonce une dépêche de l’Agence France presse, « Bruxelles va renvoyer au printemps son verdict sur le budget de la France, mais va demander à Paris plus d'efforts pour réduire son déficit, sous peine de sanctions. »
La Commission européenne va rendre son avis vendredi sur les plans de budgets 2015 des pays de la zone euros. « Les débats ont été vifs au sein de la Commission, comme l'a illustré la semaine dernière la tribune au vitriol contre la France du commissaire allemand Günther Oettinger.Les chefs de cabinet des commissaires se sont réunis exceptionnellement le week-end dernier pour caler la position de l'exécutif. Une réunion plénière de la Commission était programmée mardi après-midi pour l'entériner » continue l’AFP.
La Commission européenne va rendre son avis vendredi sur les plans de budgets 2015 des pays de la zone euros. « Les débats ont été vifs au sein de la Commission, comme l'a illustré la semaine dernière la tribune au vitriol contre la France du commissaire allemand Günther Oettinger.Les chefs de cabinet des commissaires se sont réunis exceptionnellement le week-end dernier pour caler la position de l'exécutif. Une réunion plénière de la Commission était programmée mardi après-midi pour l'entériner » continue l’AFP.
Cadeau à la France
Alors que sept pays, dont la France, vont être officiellement considérés comme « à risque » parce qu’ils ne respectent pas les règles communautaires de limitation du déficit. « Le sort de la France est au centre des attentions. Elle avait obtenu un nouveau délai de deux ans, jusqu'en 2015, pour ramener son déficit public sous la barre des 3%. Mais elle sera loin du compte puisque Paris prévoit un déficit de 4,3% l'an prochain et un retour dans les clous seulement en 2017 » détaille l’agence de presse.
Malgré ce statut de cancre européen, la France va bénéficier d’un cadeau des instances européennes qui s’est refusé à annoncer de sanctions ou à imposer un nouvel objectif. En effet, la Commission européenne « a préféré temporiser en reportant ces décisions au printemps, probablement fin mars. Bruxelles y verra alors plus clair après la clôture des comptes 2014, le vote définitif du budget 2015 et l'évaluation plus précise des incidences budgétaires des réformes promises par Paris. »
Si le gouvernement estime que les efforts menés par la France vont être suffisants, ce n’est pas l’avis des observateurs. Alors que Bruxelles attendait un effort structurel de 0,8% du PIB, Paris s’est engagée pour 0,5% du PIB. Pire, d’après l’AFP, « après un examen précis, les services de l'exécutif européen n'y croient pas. Ils ont ramené ce chiffre à 0,3%. La France doit donc à tout prix trouver de nouveaux moyens pour remonter à 0,5%, confie-t-on à la Commission. »
Malgré ce statut de cancre européen, la France va bénéficier d’un cadeau des instances européennes qui s’est refusé à annoncer de sanctions ou à imposer un nouvel objectif. En effet, la Commission européenne « a préféré temporiser en reportant ces décisions au printemps, probablement fin mars. Bruxelles y verra alors plus clair après la clôture des comptes 2014, le vote définitif du budget 2015 et l'évaluation plus précise des incidences budgétaires des réformes promises par Paris. »
Si le gouvernement estime que les efforts menés par la France vont être suffisants, ce n’est pas l’avis des observateurs. Alors que Bruxelles attendait un effort structurel de 0,8% du PIB, Paris s’est engagée pour 0,5% du PIB. Pire, d’après l’AFP, « après un examen précis, les services de l'exécutif européen n'y croient pas. Ils ont ramené ce chiffre à 0,3%. La France doit donc à tout prix trouver de nouveaux moyens pour remonter à 0,5%, confie-t-on à la Commission. »