L’armée française change de prestataire pour la fabrication des uniformes
Depuis 25 ans, l’atelier de l’entreprise Marck & Balsan, situé à Calais, était un maillon essentiel de la confection des uniformes de l’armée française. Ce site, reconnu pour son savoir-faire, fabriquait notamment les tenues portées lors des cérémonies du 14 Juillet. Pourtant, après l’échec de son dernier appel d’offres, l’usine vient de perdre ce contrat vital. Conséquence : la direction annonce la fermeture définitive du site et la suppression de 65 emplois. Une partie de la production des uniformes militaires français sera désormais réalisée à Madagascar.
L’annonce est tombée comme un couperet en décembre dernier : l’armée française a attribué son marché d’uniformes à un concurrent dont une partie de la production est délocalisée hors de France. Pour l’atelier de Marck & Balsan à Calais, qui dépendait en grande partie de ce contrat public, cette perte signifie un arrêt inévitable de l’activité. Laurent Marck, directeur général de l’entreprise, précise que ce marché représentait la quasi-totalité de l’activité du site. Face à l’absence de perspectives de reprise et après des tentatives infructueuses pour attirer un repreneur dans le secteur du luxe, la direction a tranché : l’usine va fermer ses portes.
Les salariés, en majorité des ouvrières qualifiées ayant passé toute leur carrière dans cet atelier, sont abasourdies par cette annonce. Un plan de sauvegarde de l’emploi est en négociation jusqu’au 10 février 2025, mais les syndicats craignent que les propositions de reclassement, limitées à une douzaine de postes en couture, soient insuffisantes.
L’annonce est tombée comme un couperet en décembre dernier : l’armée française a attribué son marché d’uniformes à un concurrent dont une partie de la production est délocalisée hors de France. Pour l’atelier de Marck & Balsan à Calais, qui dépendait en grande partie de ce contrat public, cette perte signifie un arrêt inévitable de l’activité. Laurent Marck, directeur général de l’entreprise, précise que ce marché représentait la quasi-totalité de l’activité du site. Face à l’absence de perspectives de reprise et après des tentatives infructueuses pour attirer un repreneur dans le secteur du luxe, la direction a tranché : l’usine va fermer ses portes.
Les salariés, en majorité des ouvrières qualifiées ayant passé toute leur carrière dans cet atelier, sont abasourdies par cette annonce. Un plan de sauvegarde de l’emploi est en négociation jusqu’au 10 février 2025, mais les syndicats craignent que les propositions de reclassement, limitées à une douzaine de postes en couture, soient insuffisantes.