Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
Des démarches simplifiées pour les titres restaurant carte et papier
Pour les détenteurs de cartes, le mécanisme de conservation du solde est largement facilité par une automatisation efficace. Les leaders du marché, tels qu'Edenred, Up déjeuner, et Pluxee (anciennement connu sous le nom de Sodexo), ont mis en place un système où « le solde de l'année précédente est automatiquement transféré sur le compte de l'année en cours, après une courte période de gel post-1er mars », comme l'explique un porte-parole d'Edenred. Cette période de gel, qui dure généralement deux semaines, permet aux émetteurs de s'assurer qu'aucun solde antérieur n'est laissé inutilisé. Bien que ce processus soit en grande partie automatisé, il est recommandé de vérifier auprès de son fournisseur pour s'assurer qu'aucune action supplémentaire n'est nécessaire.
Pour ceux qui possèdent des titres en version papier, il vous faudra faire une demande de transfert à votre employeur. Malgré une date de validité qui expire officiellement le 31 janvier 2023, il est toujours possible d'échanger ces titres périmés auprès de l'employeur jusqu'au 31 mars 2024. « L'employeur procède ensuite à leur conversion en nouveaux titres pour l'année suivante, sans imposer de frais supplémentaires au salarié », précise un représentant de la Commission Nationale des Titres Restaurant (CNTR). Il est toutefois important de noter que certains employeurs peuvent appliquer une commission lors de cet échange, bien que cela reste peu fréquent.
Pour ceux qui possèdent des titres en version papier, il vous faudra faire une demande de transfert à votre employeur. Malgré une date de validité qui expire officiellement le 31 janvier 2023, il est toujours possible d'échanger ces titres périmés auprès de l'employeur jusqu'au 31 mars 2024. « L'employeur procède ensuite à leur conversion en nouveaux titres pour l'année suivante, sans imposer de frais supplémentaires au salarié », précise un représentant de la Commission Nationale des Titres Restaurant (CNTR). Il est toutefois important de noter que certains employeurs peuvent appliquer une commission lors de cet échange, bien que cela reste peu fréquent.
Titres restaurant : un dispositif essentiel pour des millions de salariés
Le marché des titres restaurant pèse pas moins de 8 milliards d'euros chaque année pour 5,6 millions de salariés bénéficiaires. Seuls quatre émetteurs se partagent les parts de ce gâteau : Edenred, Up déjeuner (anciennement Chèque déjeune), Pluxee (anciennement Sodexo) et Natixis Intertitres (filiale du groupe bancaire BPCE). La présence dominante de ces quatre émetteurs sur le marché des titres restaurant peut donner l'impression d'un secteur verrouillé, où les barrières à l'entrée sont élevées pour les nouveaux venus. Cependant, cette concentration stimule également une concurrence acharnée entre ces acteurs, chacun s'efforçant d'innover et d'améliorer ses services pour attirer et fidéliser les entreprises clientes, notamment via la digitalisation de ce service (les titres papier disparaîtront en 2026).
Les titres restaurant, qui existent depuis 1962, sont ainsi l'avantage social préféré des Français (60 % du titre restaurant étant pris en charge par l'employeur). Plus de 5,6 millions de salariés en bénéficient chaque année. Cette popularité s'explique par la flexibilité et le soutien financier qu'ils offrent aux employés, leur permettant de couvrir une partie significative de leurs dépenses alimentaires. L'avantage est d'ailleurs double, puisque les contributions des entreprises aux titres restaurants sont exonérées de charges sociales.
Les titres restaurant, qui existent depuis 1962, sont ainsi l'avantage social préféré des Français (60 % du titre restaurant étant pris en charge par l'employeur). Plus de 5,6 millions de salariés en bénéficient chaque année. Cette popularité s'explique par la flexibilité et le soutien financier qu'ils offrent aux employés, leur permettant de couvrir une partie significative de leurs dépenses alimentaires. L'avantage est d'ailleurs double, puisque les contributions des entreprises aux titres restaurants sont exonérées de charges sociales.
