700 à 800 millions d'euros de taxes par an
Si le projet de loi de finances de 2025 du gouvernement est voté, dès l'année prochaine et jusqu'en 2027, LVMH sera sujet à une surtaxe exceptionnelle qui pourrait coûter entre 700 et 800 millions d’euros, selon les estimations de Jean-Jacques Guiony, directeur financier du groupe. L'objectif de cette mesure est de dégager des recettes exceptionnelles à l'état pour l'aider à combler son déficit public.
Le géant du luxe voit sa charge fiscale passer de 40% à 45% de ses impôts totaux, alors que le marché français ne représente que 7% de son chiffre d'affaires global. « Nous représentons déjà 4,5% des impôts sur les sociétés en France et contribuerons à 10% du montant total attendu de cette surtaxe », indique, non sans une certaine amertume, Jean-Jacques Guiony. Il faut dire que cette surtaxe est loin d'arriver à point nommé. LVMH en effet a enregistré un ralentissement de sa croissance en 2024, notamment en raison de la baisse de la demande en Chine. Le géant du luxe français n'est pour autant pas à plaindre. Celui-ci a réalisé un chiffre d'affaires de 86 milliards d’euros en 2023.
Le géant du luxe voit sa charge fiscale passer de 40% à 45% de ses impôts totaux, alors que le marché français ne représente que 7% de son chiffre d'affaires global. « Nous représentons déjà 4,5% des impôts sur les sociétés en France et contribuerons à 10% du montant total attendu de cette surtaxe », indique, non sans une certaine amertume, Jean-Jacques Guiony. Il faut dire que cette surtaxe est loin d'arriver à point nommé. LVMH en effet a enregistré un ralentissement de sa croissance en 2024, notamment en raison de la baisse de la demande en Chine. Le géant du luxe français n'est pour autant pas à plaindre. Celui-ci a réalisé un chiffre d'affaires de 86 milliards d’euros en 2023.
Plus de 300 entreprises françaises concernées
Cette surtaxe sera – si le budget 2025 est voté – effective pour une durée de deux ans, soit de 2025 à 2027, et applicable à toutes les sociétés ayant enregistré un chiffre d'affaires minimum de 1 milliard d'euros. Au total, 300 entreprises françaises sont concernées.
Les critiques à l'égard de cette mesure ne manquent pas. Plusieurs dirigeants estiment que l'État devrait avant tout réduire ses propres dépenses plutôt que de pénaliser les entreprises. Pour LVMH, la contribution à la fiscalité française est jugée disproportionnée, notamment du fait que le groupe ne réalise qu’une petite partie de son chiffre d'affaires en France.
Les critiques à l'égard de cette mesure ne manquent pas. Plusieurs dirigeants estiment que l'État devrait avant tout réduire ses propres dépenses plutôt que de pénaliser les entreprises. Pour LVMH, la contribution à la fiscalité française est jugée disproportionnée, notamment du fait que le groupe ne réalise qu’une petite partie de son chiffre d'affaires en France.