La grève continue, même si ça se voit moins. Les derniers mois ont démontré que lorsqu’il devient habituel et qu’il entre dans le quotidien, un mouvement social a de moins en moins de portée. Depuis le mois de mai, chaque semaine est présentée comme clé et cruciale pour la suite. Ce qui est certain, c’est que plus l’été approche, plus la question de la poursuite du combat est pressante pour les syndicats.
Alors que début juin, les commentateurs voyaient des fissures dans l’intersyndical et s’attendaient à ce que l’Unsa ferroviaire et CFDT cheminots quittent le mouvement, pour le moment l’alliance de circonstance semble tenir la route. Deux réunions pourraient cependant faire changer la donne. « Les syndicats entendent maintenir leur mouvement cette semaine alors que s’ouvre la commission mixte paritaire sur le projet de réforme ferroviaire, et que va se tenir une réunion avec le gouvernement et le patronat sur la convention collective. Pour l’instant, aucune organisation ne semble prête à arrêter la grève face à la base » résume assez justement le quotidien La Croix .
Reste à savoir ce qui sortira de ces réunions. Est-ce que les deux syndicats les plus conciliants y trouveront de quoi défendre leur recul auprès des leurs sympathisants ? Ou est ce que au contraire la position inflexible de la majorité risque de les obliger à rester ferme pour ne pas perdre la face ?
Alors que le texte doit être adopté le 13 juin à l’Assemblée et le 14 juin au Sénat, c’est donc une réflexion stratégique qui attend les syndicats. Entre une position d’opposition radicale sans parvenir à obtenir quoi que ce soit, ou l’exagération de ce qui a été obtenu pour sortir la tête haute, les décisions pourraient variées selon les organisations. « On sait que l’Unsa et la CFDT voudraient trouver rapidement une issue rapide mais la situation semble inextricable. Aucun syndicat ne semble prêt aujourd’hui à franchir le Rubicon de l’arrêt de grève face à une base qui ne considère sans doute pas suffisantes les garanties sociales obtenues au Sénat face à la perte d’éléments symboliques : l’arrêt du recrutement au statut et l’ouverture à la concurrence » conclue La Croix.
Alors que début juin, les commentateurs voyaient des fissures dans l’intersyndical et s’attendaient à ce que l’Unsa ferroviaire et CFDT cheminots quittent le mouvement, pour le moment l’alliance de circonstance semble tenir la route. Deux réunions pourraient cependant faire changer la donne. « Les syndicats entendent maintenir leur mouvement cette semaine alors que s’ouvre la commission mixte paritaire sur le projet de réforme ferroviaire, et que va se tenir une réunion avec le gouvernement et le patronat sur la convention collective. Pour l’instant, aucune organisation ne semble prête à arrêter la grève face à la base » résume assez justement le quotidien La Croix .
Reste à savoir ce qui sortira de ces réunions. Est-ce que les deux syndicats les plus conciliants y trouveront de quoi défendre leur recul auprès des leurs sympathisants ? Ou est ce que au contraire la position inflexible de la majorité risque de les obliger à rester ferme pour ne pas perdre la face ?
Alors que le texte doit être adopté le 13 juin à l’Assemblée et le 14 juin au Sénat, c’est donc une réflexion stratégique qui attend les syndicats. Entre une position d’opposition radicale sans parvenir à obtenir quoi que ce soit, ou l’exagération de ce qui a été obtenu pour sortir la tête haute, les décisions pourraient variées selon les organisations. « On sait que l’Unsa et la CFDT voudraient trouver rapidement une issue rapide mais la situation semble inextricable. Aucun syndicat ne semble prêt aujourd’hui à franchir le Rubicon de l’arrêt de grève face à une base qui ne considère sans doute pas suffisantes les garanties sociales obtenues au Sénat face à la perte d’éléments symboliques : l’arrêt du recrutement au statut et l’ouverture à la concurrence » conclue La Croix.