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Corporate management
Une grève pour « défendre » la sidérurgie
La CGT a lancé un appel à la grève nationale pour le 13 septembre 2024, afin de défendre la sidérurgie française. Le syndicat souligne que l'industrie est en danger, notamment en raison des suppressions d'emplois prévues chez ArcelorMittal, le deuxième plus grand producteur mondial d'acier. Près de 4 000 postes sont menacés, dont 2 500 salariés à Dunkerque, Fos-sur-Mer, Reims et ZF Florange, ainsi que 1 500 sous-traitants. La CGT réclame des mesures urgentes pour préserver l'emploi et garantir un avenir à cette industrie essentielle pour l'économie française. « Cette grève est une alerte sur la situation de l’emploi et de l’avenir de la sidérurgie française », a déclaré Philippe Verbeke, secrétaire général de la Fédération des Travailleurs de la Métallurgie.
Le syndicat demande également que les 850 millions d'euros d'aides publiques prévus pour la décarbonation du secteur - plus gros émetteur d'émission de carbone en France - soient également utilisé de manière à protéger les travailleurs. La CGT s'inquiète que cet argent soit destiné principalement aux restructurations de la filière et non à l'amélioration des conditions de travail ou à l'investissement dans des technologies plus vertes. Le syndicat rappelle par la même occasion que la transition énergétique ne doit pas se faire au détriment des employés, mais doit, au contraire, s'accompagner d'une montée en compétences et de la formation des salariés.
Le syndicat demande également que les 850 millions d'euros d'aides publiques prévus pour la décarbonation du secteur - plus gros émetteur d'émission de carbone en France - soient également utilisé de manière à protéger les travailleurs. La CGT s'inquiète que cet argent soit destiné principalement aux restructurations de la filière et non à l'amélioration des conditions de travail ou à l'investissement dans des technologies plus vertes. Le syndicat rappelle par la même occasion que la transition énergétique ne doit pas se faire au détriment des employés, mais doit, au contraire, s'accompagner d'une montée en compétences et de la formation des salariés.
Plusieurs accidents tragiques
Outre les suppressions d'emplois, la CGT dénonce un manque de sécurité et de soutien pour les travailleurs du secteur sidérurgique. Le syndicat évoque des accidents récents, comme l'explosion d'une mine au Kazakhstan en octobre 2023, où 46 employés d'ArcelorMittal ont perdu la vie. Des accidents tragiques qui témoignent pour la CGT du manque d'investissement dans la sécurité des travailleurs et la nécessité d'améliorer les conditions de travail dans toute la chaîne de production.
La grève du 13 septembre 2024 s'inscrit dans un contexte plus large de tensions sociales et économiques en France. ArcelorMittal, deuxième groupe de sidérurgie au monde, emploie 15 400 personnes sur le site de Dunkerque, et l'avenir de ces emplois dépend de la capacité du gouvernement et des entreprises à investir dans une sidérurgie plus verte, tout en assurant la protection des travailleurs.
La grève du 13 septembre 2024 s'inscrit dans un contexte plus large de tensions sociales et économiques en France. ArcelorMittal, deuxième groupe de sidérurgie au monde, emploie 15 400 personnes sur le site de Dunkerque, et l'avenir de ces emplois dépend de la capacité du gouvernement et des entreprises à investir dans une sidérurgie plus verte, tout en assurant la protection des travailleurs.
