Les mémoires sont encore fraiches sur les deux dernières années chaotiques. Impossible de ne pas les aborder malgré l’enthousiasme du secteur. « Guillaume Faury, le président du Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales (GIFAS), l'organisation professionnel de la branche, le dit clairement : "Nous avons des besoins incroyables d'embauches" cette année. Comme au plus fort de la croissance de la précédente décennie, il faut de nouveau embaucher, accueillir des jeunes et trouver les compétences. On ne peut pas plus optimiste comme message. Les quelque 400 entreprises membres du GIFAS ont vu leur activité chuter de près de 30% en 2020. Les effectifs ont fondu de 4% avec 8 000 emplois en moins mais le dispositif de chômage partiel mis en place par l'État a permis de sauvegarder 194 000 postes et compétences. L'année dernière, la filière a encore perdu 4% de ses effectifs mais la saignée semble bien terminée » relaye France Info .
Pour 2022, 15 000 recrutements sont anticipés. Mais cette ouverture concerne avant tout des candidats aux profils très qualifiés, voire spécialisés, ingénieurs en tête. Une situation qui n’est pas nouvelle pour le spatial ou l’aéronautique, secteur très recherché et qui peine à satisfaire ses besoins en jeunes talents. « Mais le problème se pose au niveau des compétences, ce qui soulève une nouvelle fois la question de la formation en amont. La France commence à manquer d'ingénieurs, même si la filière accueille aujourd'hui des personnes sans formation particulière. À l'heure de la transition énergétique, l'aérien et le spatial sont en train de se réinventer. Il y a d'un côté la remontée en puissance des carnets de commande de la part des compagnies aériennes, de l'autre le nécessaire développement de nouvelles technologies moins émettrices, notamment l'avion à hydrogène. C'est une grande opportunité de développement et de recrutement, notamment chez les femmes qui ne représentent encore que 30% de la filière » conclue la chaine d’info publique.
Pour 2022, 15 000 recrutements sont anticipés. Mais cette ouverture concerne avant tout des candidats aux profils très qualifiés, voire spécialisés, ingénieurs en tête. Une situation qui n’est pas nouvelle pour le spatial ou l’aéronautique, secteur très recherché et qui peine à satisfaire ses besoins en jeunes talents. « Mais le problème se pose au niveau des compétences, ce qui soulève une nouvelle fois la question de la formation en amont. La France commence à manquer d'ingénieurs, même si la filière accueille aujourd'hui des personnes sans formation particulière. À l'heure de la transition énergétique, l'aérien et le spatial sont en train de se réinventer. Il y a d'un côté la remontée en puissance des carnets de commande de la part des compagnies aériennes, de l'autre le nécessaire développement de nouvelles technologies moins émettrices, notamment l'avion à hydrogène. C'est une grande opportunité de développement et de recrutement, notamment chez les femmes qui ne représentent encore que 30% de la filière » conclue la chaine d’info publique.