Depuis le confinement le télétravail recule progressivement. Alors qu’un travailleur sur quatre était dans ces conditions après le confinement, il s’agissait de seulement un sur dix en juillet. Une tendance qui pourrait amener à retrouver à terme un niveau proche de celui d’avant le confinement avec moins de 5% des salariés concernés. Mais une tendance qui s’explique aussi par le manque de cadre suffisant.
« Or, étant donné que le télétravail peut s’accompagner d’effets positifs aussi bien que négatifs, il est important que l’engagement d’une entreprise sur ce sujet soit réfléchi et débattu. C’est pourquoi un accord d’entreprise apparaît particulièrement adapté, d’autant que le cadre légal régit finalement assez peu certains aspects du télétravail. L’expérience du confinement a en effet montré les limites du cadre juridique actuel. Ce constat a entraîné des discussions entre les partenaires sociaux, qui pourraient aboutir à un accord national interprofessionnel (ANI) » écrivent dans Le Monde deux spécialistes des relations sociales.
Christelle Maintenant (Responsable de mission Santé et sécurité au travail chez SECAFI/groupe Alpha) et Antoine Rémond (Directeur adjoint du Centre études & prospective du Groupe ALPHA, société de conseil en relations sociales), signent en effet une tribune qui appelle à mieux organiser cette nouvelle pratique. Une démarche nécessaire pour envisager un recours moins exceptionnel au télétravail « Selon nous, il faut développer l’autonomie et y associer un contrôle basé avant tout sur une gestion plus efficace de la charge de travail, grande absente des accords actuels. Dans cette logique, le management doit être orienté davantage vers les objectifs et l’évaluation des résultats que sur le contrôle permanent. Pour ce faire, les manageurs doivent être mieux accompagnés. Or seuls 34 % des accords analysés prévoient une formation au management à distance » avancent-ils notamment.
Lire en intégralité la tribune citée sur le site du « Monde »
« Or, étant donné que le télétravail peut s’accompagner d’effets positifs aussi bien que négatifs, il est important que l’engagement d’une entreprise sur ce sujet soit réfléchi et débattu. C’est pourquoi un accord d’entreprise apparaît particulièrement adapté, d’autant que le cadre légal régit finalement assez peu certains aspects du télétravail. L’expérience du confinement a en effet montré les limites du cadre juridique actuel. Ce constat a entraîné des discussions entre les partenaires sociaux, qui pourraient aboutir à un accord national interprofessionnel (ANI) » écrivent dans Le Monde deux spécialistes des relations sociales.
Christelle Maintenant (Responsable de mission Santé et sécurité au travail chez SECAFI/groupe Alpha) et Antoine Rémond (Directeur adjoint du Centre études & prospective du Groupe ALPHA, société de conseil en relations sociales), signent en effet une tribune qui appelle à mieux organiser cette nouvelle pratique. Une démarche nécessaire pour envisager un recours moins exceptionnel au télétravail « Selon nous, il faut développer l’autonomie et y associer un contrôle basé avant tout sur une gestion plus efficace de la charge de travail, grande absente des accords actuels. Dans cette logique, le management doit être orienté davantage vers les objectifs et l’évaluation des résultats que sur le contrôle permanent. Pour ce faire, les manageurs doivent être mieux accompagnés. Or seuls 34 % des accords analysés prévoient une formation au management à distance » avancent-ils notamment.
Lire en intégralité la tribune citée sur le site du « Monde »