Dimanche soir ChemChina confirme l’acquisition de Pirelli, l’emblématique fabricant italien de pneus. Classé cinquième dans ce secteur, l’achat du groupe n’était pas un secret. « La précision du communiqué de Camfin, holding de contrôle de Pirelli, ne laissait en effet, dès vendredi, pas de place au doute: les détails du complexe montage financier à 15 euros par action, la scission en deux sociétés (les pneus haut de gamme seront mis en Bourse et les pneus de poids lourds intégrés à la filiale Aolus du chinois), et l'avenir de l'actuel PDG de Pirelli Marco Tronchetti Provera » explique Le Figaro.
Ainsi, l’actuel PDG, gendre du descendant de la famille Pirelli, va rester en place mais le groupe sera présidé par un Chinois. A part quelques décisions stratégiques, le nouveau propriétaire s’est voulu rassurant : la marque va perdurer, voire même reprendre une nouvelle ampleur. Le siège social et la recherche devraient d'ailleurs demeurer en Italie.
Ainsi, l’actuel PDG, gendre du descendant de la famille Pirelli, va rester en place mais le groupe sera présidé par un Chinois. A part quelques décisions stratégiques, le nouveau propriétaire s’est voulu rassurant : la marque va perdurer, voire même reprendre une nouvelle ampleur. Le siège social et la recherche devraient d'ailleurs demeurer en Italie.
Les moyens de ses ambitions
« ChemChina, créé voici onze ans seulement, réalise déjà 36,7 milliards d'euros de chiffre d'affaires contre 6 milliards pour cette pépite italienne qui a dégagé un résultat opérationnel de 838 millions d'euros en 2014 » rapporte Le Figaro, montrant ainsi que le nouveau propriétaire a les moyens de ses ambitions.
En passant dans le giron de ce conglomérat public chinois, Pirelli va entamer une nouvelle dynamique. « Le groupe chinois ouvrira au pneumaticien italien les portes du marché asiatique et lui donnera peut-être l'espoir de rattraper - à terme - ses rivaux Michelin, Goodyear ou Sumitomo » analyse le quotidien français.
L’information a été largement commentée en Italie. Le quotidien La Stampa, cité par Le Monde , explique ainsi que « « Mis à part quelques groupes comme FCA, Luxottica ou Autogrill, écrit-il, nos entreprises sont sous-capitalisées et ne sont pas assez grandes pour tenir la compétition dans le marché mondial. Cela condamne l’Italie. »
En passant dans le giron de ce conglomérat public chinois, Pirelli va entamer une nouvelle dynamique. « Le groupe chinois ouvrira au pneumaticien italien les portes du marché asiatique et lui donnera peut-être l'espoir de rattraper - à terme - ses rivaux Michelin, Goodyear ou Sumitomo » analyse le quotidien français.
L’information a été largement commentée en Italie. Le quotidien La Stampa, cité par Le Monde , explique ainsi que « « Mis à part quelques groupes comme FCA, Luxottica ou Autogrill, écrit-il, nos entreprises sont sous-capitalisées et ne sont pas assez grandes pour tenir la compétition dans le marché mondial. Cela condamne l’Italie. »