Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
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Le mirage de la tech pourvoyeur infini d’emplois est bel et bien dissipé. « Après l'annonce en janvier de 18.000 suppressions de postes, le géant de l'e-commerce a annoncé lundi 9 000 départs supplémentaires. Dans un message envoyé aux salariés, le directeur général, Andy Jassy, explique que toutes les divisions du groupe américain n'avaient pas terminé en fin d'année leur analyse des postes à éliminer » nous apprend Le Figaro.
C’est la fin d’une ère puisque même les secteurs qui étaient jusqu’à il y a peu les plus dynamiques seront impactés comme le stockage en cloud ou Twitch. Moins surprenant la publicité et les ressources humaines sont aussi concernées. Pour l’heure les salariés concernés n’ont pas été prévenus. Il faudra attendre avril pour que les principaux intéressés soient fixés sur leur sort.
« Le total de 27.000 suppressions de postes représente 1,7 % des effectifs mondiaux d'Amazon. La première vague de licenciements avait touché la division e-commerce (hors entrepôts) et celle dédiée aux objets connectés (Kindle, Alexa…). En 2022, plus de 160.000 emplois ont disparu dans la tech américaine, avec en tête de pont Amazon et Meta… Cette tendance s'est accentuée en 2023 avec 140.000 suppressions de postes depuis janvier, dont 12.000 chez Google, 1 000 chez Microsoft, et 10.000 licenciements supplémentaires chez Meta. Le roi des réseaux sociaux s'est séparé de près de 25 % de ses effectifs en l'espace de quelques moisi », ajoute Le Figaro.
Le secteur dans son ensemble est en train de vivre le contre coup de l’excès d’optimisme et de triomphalisme qui avait été affiché au moment des confinements. En 2020 et 2021 des grandes annonces d’embauches avaient été faites et réalisées par un secteur qui peine à anticiper et se développer en suivant des approches industrielles stratégiques. Une fébrilité qui s’exprime avec une dépendance excessives aux cours de bourse et la course à une rentabilité que le secteur peine à installer depuis ses débuts.
C’est la fin d’une ère puisque même les secteurs qui étaient jusqu’à il y a peu les plus dynamiques seront impactés comme le stockage en cloud ou Twitch. Moins surprenant la publicité et les ressources humaines sont aussi concernées. Pour l’heure les salariés concernés n’ont pas été prévenus. Il faudra attendre avril pour que les principaux intéressés soient fixés sur leur sort.
« Le total de 27.000 suppressions de postes représente 1,7 % des effectifs mondiaux d'Amazon. La première vague de licenciements avait touché la division e-commerce (hors entrepôts) et celle dédiée aux objets connectés (Kindle, Alexa…). En 2022, plus de 160.000 emplois ont disparu dans la tech américaine, avec en tête de pont Amazon et Meta… Cette tendance s'est accentuée en 2023 avec 140.000 suppressions de postes depuis janvier, dont 12.000 chez Google, 1 000 chez Microsoft, et 10.000 licenciements supplémentaires chez Meta. Le roi des réseaux sociaux s'est séparé de près de 25 % de ses effectifs en l'espace de quelques moisi », ajoute Le Figaro.
Le secteur dans son ensemble est en train de vivre le contre coup de l’excès d’optimisme et de triomphalisme qui avait été affiché au moment des confinements. En 2020 et 2021 des grandes annonces d’embauches avaient été faites et réalisées par un secteur qui peine à anticiper et se développer en suivant des approches industrielles stratégiques. Une fébrilité qui s’exprime avec une dépendance excessives aux cours de bourse et la course à une rentabilité que le secteur peine à installer depuis ses débuts.
