Un influenceur sur cinq serait transparent sur ses activités sur les réseaux sociaux
Avec plus de 4,74 milliards d'utilisateurs à travers le globe et une croissance annuelle de 4,2 % en 2022, les plateformes de réseaux sociaux offrent un terrain fertile pour les marques désireuses d'élargir leur portée. Ces dernières sont en train de devenir les premiers vecteurs de marketing et de commerce, et cela est en grande partie le fait des influenceurs. Avec plus de 4,74 milliards d'utilisateurs à travers le globe et une croissance annuelle de 4,2 % en 2022, ces plateformes digitales ne cessent de les attirer. Il faut dire que le chiffre d'affaires généré par les réseaux sociaux a été multiplié par 20 depuis 2015, et pesait en 2022 près de 11,8 milliards d'euros. En France, 18,2 % des internautes se disent followers d'un ou plusieurs influenceurs, une tendance particulièrement marquée chez les jeunes, avec 33 % de femmes et 25 % d'hommes engagés dans cette dynamique.
L'opération « coup de balai » menée par la Commission européenne, en collaboration avec les autorités nationales de protection des consommateurs de 22 États membres, révèle néanmoins des chiffres qui font réfléchir. Sur 576 influenceurs scrutés à la loupe sur des plateformes telles que TikTok, Facebook, X (anciennement Twitter), Snapchat et Twitch, seul un influenceur sur cinq affiche clairement la nature commerciale de ses publications. Un manque de transparence qui a de quoi inquiéter, notamment concernant l'impact que ce type de contenu peut avoir sur les consommateurs, en particulier les jeunes générations. En effet, d'après l'enquête de la Commission européenne, une grande majorité des influenceurs n'hésiterait pas à faire des placements de produits malsains ou dangereux pour les consommateurs : boissons alcoolisées, malbouffe, traitements médicaux, esthétiques, jeux d'argent, services financiers, etc. Sur les 576 influenceurs passés au crible, près de 120 feraient la promotion de ce type de produits.
L'opération « coup de balai » menée par la Commission européenne, en collaboration avec les autorités nationales de protection des consommateurs de 22 États membres, révèle néanmoins des chiffres qui font réfléchir. Sur 576 influenceurs scrutés à la loupe sur des plateformes telles que TikTok, Facebook, X (anciennement Twitter), Snapchat et Twitch, seul un influenceur sur cinq affiche clairement la nature commerciale de ses publications. Un manque de transparence qui a de quoi inquiéter, notamment concernant l'impact que ce type de contenu peut avoir sur les consommateurs, en particulier les jeunes générations. En effet, d'après l'enquête de la Commission européenne, une grande majorité des influenceurs n'hésiterait pas à faire des placements de produits malsains ou dangereux pour les consommateurs : boissons alcoolisées, malbouffe, traitements médicaux, esthétiques, jeux d'argent, services financiers, etc. Sur les 576 influenceurs passés au crible, près de 120 feraient la promotion de ce type de produits.
Des sanctions en vue : l'UE serre la vis
Les influenceurs ont un impact considérable sur les décisions d'achat : 94 % des utilisateurs se disent influencés par les avis positifs et 86 % des milléniaux ont déjà acheté un produit suite à une recommandation d'un influenceur (37% des Français pour la moyenne nationale). La Commission européenne intensifie donc ses efforts pour garantir la transparence des publicités sur les réseaux sociaux. Cette démarche vise à protéger les consommateurs, notamment les plus jeunes, susceptibles d'être influencés par des recommandations pas toujours transparentes.
Les influenceurs contrevenants à leurs obligations de transparence s'exposent désormais à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu'à la peine de prison (deux ans) et à des amendes pouvant s'élever jusqu'à 300.000 euros. Cette mesure radicale vise à restaurer une certaine éthique dans l'univers digital, où la frontière entre contenu personnel et publicité se doit d'être clairement définie.
Les influenceurs contrevenants à leurs obligations de transparence s'exposent désormais à des sanctions sévères, pouvant aller jusqu'à la peine de prison (deux ans) et à des amendes pouvant s'élever jusqu'à 300.000 euros. Cette mesure radicale vise à restaurer une certaine éthique dans l'univers digital, où la frontière entre contenu personnel et publicité se doit d'être clairement définie.