Uber sanctionnée pour un manquement grave au RGPD
L'enquête menée par l'AP, en collaboration avec la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL) en France, a dévoilé de nombreux problèmes dans la gestion des données par Uber. Selon les autorités, l'entreprise n'a pas respecté les exigences strictes du Règlement général sur la protection des données (RGPD) en transférant des informations sensibles, telles que des licences de taxi, des données de localisation et des documents d'identité, sans les protections nécessaires. Parmi les données concernées figuraient également des informations médicales et, dans certains cas, des données pénales.
Face à cette décision de justice, Uber a rapidement réagi en contestant la décision de l'AP. La société affirme que durant la période concernée, entre 2020 et 2023, les transferts de données se sont déroulés en conformité avec le RGPD, malgré un climat d'incertitude juridique entre l'Union européenne et les États-Unis. Uber qualifie l'amende « d'inhabituelle et injustifiée » et a annoncé son intention de faire appel.
Face à cette décision de justice, Uber a rapidement réagi en contestant la décision de l'AP. La société affirme que durant la période concernée, entre 2020 et 2023, les transferts de données se sont déroulés en conformité avec le RGPD, malgré un climat d'incertitude juridique entre l'Union européenne et les États-Unis. Uber qualifie l'amende « d'inhabituelle et injustifiée » et a annoncé son intention de faire appel.
Le RGPD : des règles strictes
Cette amende s'inscrit dans un contexte de surveillance renforcée des grandes entreprises technologiques opérant en Europe. Le RGPD, entré en vigueur en 2018, impose aux entreprises des obligations strictes en matière de protection des données personnelles. Le non-respect de ces règles peut entraîner des sanctions financières importantes, comme le démontre l’affaire Uber.
D’autant plus que ce n'est pas la première fois qu'Uber est sanctionné pour des manquements à la protection des données. En 2018, l'entreprise avait déjà été condamnée à payer une amende de 600 000 euros pour des raisons similaires. Plus récemment, en 2023, Uber avait écopé d'une amende de 10 millions d'euros, également contestée par la société.
D’autant plus que ce n'est pas la première fois qu'Uber est sanctionné pour des manquements à la protection des données. En 2018, l'entreprise avait déjà été condamnée à payer une amende de 600 000 euros pour des raisons similaires. Plus récemment, en 2023, Uber avait écopé d'une amende de 10 millions d'euros, également contestée par la société.