IA et recherche d’emploi : Une adoption massive et transversale
L’étude montre que plus de trois quarts des demandeurs d’emploi, soit 77 %, ont utilisé des outils d’IA dans leur démarche. Les technologies les plus répandues sont les recommandations automatiques, les logiciels de création de CV, les chatbots et les simulateurs d’entretien. Ces outils sont mobilisés par une majorité, indépendamment du niveau de diplôme : 76 % des personnes ayant un niveau inférieur au baccalauréat déclarent s’en servir, contre 75 % des Bac+2 et 80 % des titulaires d’un Bac ou d’un diplôme supérieur.
Près de la moitié des demandeurs d’emploi ayant recours à ces outils jugent leur utilisation efficace. Parmi eux, une part importante les exploite pour optimiser leurs candidatures, notamment en rédigeant des CV et des lettres de motivation plus percutants. D’autres cherchent à élargir leurs opportunités professionnelles en consultant les suggestions automatiques de plateformes comme LinkedIn ou France Travail.
Près de la moitié des demandeurs d’emploi ayant recours à ces outils jugent leur utilisation efficace. Parmi eux, une part importante les exploite pour optimiser leurs candidatures, notamment en rédigeant des CV et des lettres de motivation plus percutants. D’autres cherchent à élargir leurs opportunités professionnelles en consultant les suggestions automatiques de plateformes comme LinkedIn ou France Travail.
Des écarts générationnels et éducatifs marqués
Si l’intelligence artificielle semble accessible à un large public, l’étude met en évidence des disparités générationnelles importantes. Ainsi, 83 % des moins de 25 ans intègrent l’IA dans leur recherche d’emploi, tandis que ce pourcentage tombe à 69 % chez les plus de 50 ans. Ces derniers, moins familiers des outils numériques, expriment souvent des réserves quant à leur utilisation.
Le niveau d’éducation joue également un rôle central dans l’aisance et la confiance envers ces technologies. Alors que 61 % des diplômés Bac+5 se déclarent à l’aise avec l’IA, seulement 34 % des titulaires d’un CAP ou BEP partagent cet avis. Ces écarts traduisent un besoin accru d’accompagnement pour les publics les moins qualifiés, afin de leur permettre de tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’IA.
Le niveau d’éducation joue également un rôle central dans l’aisance et la confiance envers ces technologies. Alors que 61 % des diplômés Bac+5 se déclarent à l’aise avec l’IA, seulement 34 % des titulaires d’un CAP ou BEP partagent cet avis. Ces écarts traduisent un besoin accru d’accompagnement pour les publics les moins qualifiés, afin de leur permettre de tirer pleinement parti des opportunités offertes par l’IA.
L’IA, compétence clé pour le futur
L’intégration de l’intelligence artificielle dans la recherche d’emploi ne se limite pas à une utilisation ponctuelle. La moitié des demandeurs d’emploi considèrent que les compétences en IA seront déterminantes dans leur prochain poste. Ce constat est particulièrement marqué chez les diplômés Bac+5, dont 77 % estiment que ces compétences joueront un rôle clé, ainsi que chez les cadres et les ingénieurs, à hauteur de 72 %.
Malgré cet engouement, certaines craintes subsistent. Quarante pour cent des demandeurs d’emploi interrogés s’inquiètent de l’impact de l’IA sur le processus de recrutement. Parmi les principales préoccupations figurent la standardisation des candidatures, perçue comme un frein à la différenciation des profils, et la perte d’interactions humaines, signalée par 55 % des sceptiques. À cela s’ajoutent des inquiétudes sur la confidentialité des données personnelles, partagées par 47 % des répondants.
Malgré cet engouement, certaines craintes subsistent. Quarante pour cent des demandeurs d’emploi interrogés s’inquiètent de l’impact de l’IA sur le processus de recrutement. Parmi les principales préoccupations figurent la standardisation des candidatures, perçue comme un frein à la différenciation des profils, et la perte d’interactions humaines, signalée par 55 % des sceptiques. À cela s’ajoutent des inquiétudes sur la confidentialité des données personnelles, partagées par 47 % des répondants.