Une rémunération de 36,5 millions d'euros pour l'exercice de 2023
Le groupe automobile Stellantis (PSA Peugeot - Chrysler - Fiat - Dodge) a enregistré des bénéfices records en 2023 : 18,6 milliards d'euros, soit 11 % de plus que pour l'exercice de 2022. Pour récompenser l'homme qui est à l'origine de ce succès, le groupe a annoncé au mois de février 2023 une rémunération de 36,5 millions d'euros pour Carlos Tavares, soit une augmentation de +56 % par rapport à 2022. Une somme qui est loin de faire l'unanimité, malgré les excellents résultats du PDG.
À l'approche de l'assemblée générale de Stellantis, trois agences de conseils, Glass Lewis, Proxinvest et ISS, appellent les actionnaires du groupe automobile (qui se partageront 7,7 milliards d'euros) à voter contre la rémunération de Carlos Tavares, estimant que ses résultats ne suffisent pas à justifier cette rémunération « excessive » du fait qu'ils soient « intrinsèques aux fonctions d'un dirigeant ». Les agences de conseil ont en ligne de mire la prime exceptionnelle du PDG (10 millions d'euros), son bonus performance (11,4 millions d'euros) ainsi que ses bonus actions (13 millions d'euros) qui s'ajoutent aux 2 millions d'euros de salaire fixe de Carlos Tavares.
À l'approche de l'assemblée générale de Stellantis, trois agences de conseils, Glass Lewis, Proxinvest et ISS, appellent les actionnaires du groupe automobile (qui se partageront 7,7 milliards d'euros) à voter contre la rémunération de Carlos Tavares, estimant que ses résultats ne suffisent pas à justifier cette rémunération « excessive » du fait qu'ils soient « intrinsèques aux fonctions d'un dirigeant ». Les agences de conseil ont en ligne de mire la prime exceptionnelle du PDG (10 millions d'euros), son bonus performance (11,4 millions d'euros) ainsi que ses bonus actions (13 millions d'euros) qui s'ajoutent aux 2 millions d'euros de salaire fixe de Carlos Tavares.
Un mauvais message
La principale critique à l'égard de la rémunération de Carlos Tavares tient au plan de restructuration engagé par le groupe automobile, qui a abouti à des vagues de licenciements, notamment aux États-Unis (à Detroit et dans l'Ohio), au siège historique de Fiat à Turin (1.500 départs volontaires) ainsi qu'en France. Les agences de conseil appellent par conséquent les actionnaires à voter contre la rémunération du PDG, arguant que cette dernière pourrait être mal perçue par les employés du groupe Stellantis.
Les actionnaires avaient voté contre la rémunération de Carlos Tavares lors de sa première année à la tête du groupe automobile en 2021, puis ont voté en faveur de celle de 2022 en raison de ses résultats. Ces derniers sont appelés à se prononcer pour l'exercice de 2023 le 16 avril 2024.
Les actionnaires avaient voté contre la rémunération de Carlos Tavares lors de sa première année à la tête du groupe automobile en 2021, puis ont voté en faveur de celle de 2022 en raison de ses résultats. Ces derniers sont appelés à se prononcer pour l'exercice de 2023 le 16 avril 2024.