« Selon la Commission, il devrait tout juste revenir à ce niveau, soit 0,1 point de plus que lors de sa précédente prévision de 2,9 %, en février », explique un article en ligne du journal Le Point. « Cela résulte du déficit 2016, qui a été de 0,1 point au-dessus du déficit du gouvernement », a justifié Pierre Moscovici, le Commissaire européen chargé du projet.
Bruxelles souligne toutefois « dans son analyse technique les risques d'un dérapage plus important du déficit français en 2017, à cause, notamment, de la recapitalisation d'Areva ou du respect encore plus difficile que d'habitude du plafond de dépenses de l'État (hors Sécurité sociale et collectivités locales) », précise l’article du Point.
Tout est encore jouable selon Moscovici
Le Ministère avait pourtant promis « de ramener l'écart entre les dépenses et les recettes françaises à 2,8 % du PIB (après avoir visé 2,7 %), ce qui l'aurait fait sortir, enfin, de la procédure pour déficit excessif dans laquelle la France est engluée depuis 2009. »
Dans la zone euro, l’Espagne est le seul pays à être dans la même situation que la France, bien que « son économie a été bien plus frappée lors de la crise financière et repart désormais très vite ».
Pierre Moscovici se veut toutefois rassurant sur la situation financière du pays : « Nous sommes en mai, tout est jouable : le redressement des comptes et la sortie de la procédure de déficit excessif ».
PRESS
Dans la zone euro, l’Espagne est le seul pays à être dans la même situation que la France, bien que « son économie a été bien plus frappée lors de la crise financière et repart désormais très vite ».
Pierre Moscovici se veut toutefois rassurant sur la situation financière du pays : « Nous sommes en mai, tout est jouable : le redressement des comptes et la sortie de la procédure de déficit excessif ».
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