1 milliard de dollars de dommages et intérêt
Les 177 passagers du vol d'Alaska Airlines au départ de Portland ont vécu un moment de terreur absolue lorsque la porte de l'avion s'est arrachée. Parmi eux, trois passagers qui étaient au plus près de ladite porte, Amanda Strickland, Kyle Rinker et Kevin Kwok, ont décidé de ne pas laisser cet incident sans suite. Cette décision fait suite à une somme de 1.500 dollars, envoyée par la compagnie pour couvrir leurs dépenses annexes de chacun des passagers (frais de soins psychologiques).
Représentés par leur avocat, Me Jonathan W. Johnson, les trois passagers qui étaient au plus près de la porte ont décidé de porter plainte contre Alaska Airlines et Boeing, réclamant un milliard de dollars pour les préjudices subis. Me W.Johnson a souligné l'impact de l'évènement sur ses clients en déclarant : « Après l'avarie effroyable et potentiellement mortelle, Kevin Kwok, Kyle Rinker et Amanda Strickland ont subi de graves blessures mentales, émotionnelles et psychologiques, notamment un stress post-traumatique, ainsi que des blessures physiques », comme rapporté par The Independent.
Représentés par leur avocat, Me Jonathan W. Johnson, les trois passagers qui étaient au plus près de la porte ont décidé de porter plainte contre Alaska Airlines et Boeing, réclamant un milliard de dollars pour les préjudices subis. Me W.Johnson a souligné l'impact de l'évènement sur ses clients en déclarant : « Après l'avarie effroyable et potentiellement mortelle, Kevin Kwok, Kyle Rinker et Amanda Strickland ont subi de graves blessures mentales, émotionnelles et psychologiques, notamment un stress post-traumatique, ainsi que des blessures physiques », comme rapporté par The Independent.
Boeing dans la tourmente
L'incident a en effet eu un impact direct sur Boeing. Le 8 janvier 2024, son action a chuté de près de 9 % à la Bourse de New York. Une dépréciation qui a entraîné une perte de valorisation estimée à 12,5 milliards de dollars pour le constructeur aéronautique. L'Administration fédérale de l'aviation américaine (FAA) avait pas ailleurs émis une directive de navigabilité d'urgence, exigeant une inspection immédiate de tous les Boeing 737 MAX 9, le modèle impliqué dans l'incident.
Les résultats de l'enquête étaient accablants : celle-ci a confirmé des problèmes liés à des équipements mal fixés, soulevant des interrogations sur les procédures de contrôle qualité et la fiabilité, souvent effectuées par des sous-traitants. L'annonce de cette nouvelle procédure en justice portée à l'encontre d'Alaska Airlines et de Boeing remet un coup de projecteur sur un incident que ces derniers auraient bien voulu éviter. Reste à voir comment réagiront les passagers et les investisseurs.
Les résultats de l'enquête étaient accablants : celle-ci a confirmé des problèmes liés à des équipements mal fixés, soulevant des interrogations sur les procédures de contrôle qualité et la fiabilité, souvent effectuées par des sous-traitants. L'annonce de cette nouvelle procédure en justice portée à l'encontre d'Alaska Airlines et de Boeing remet un coup de projecteur sur un incident que ces derniers auraient bien voulu éviter. Reste à voir comment réagiront les passagers et les investisseurs.