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Lorsque la France tente de limiter son déficit commercial annuel à 53 milliards d’euros, la Chine elle publie un excédent de 47,3 milliards de dollars (35,5 milliards d’euros) pour le seul mois de juillet. La comparaison ne tient évidemment pas tant les deux économies et pays sont différents. La deuxième puissance commerciale du monde mise beaucoup sur ses exportations qui entretiennent un niveau de croissance important, nécessaire pour son équilibre économique.
Même à l’échelle de la Chine, les chiffres qui viennent d’être dévoilés sont impressionnants. À titre de comparaison, en juillet 2013, le pays avait enregistré un excédent commercial de 17,8 milliards de dollars. Les exportations ont ainsi augmenté de 14,5% en un an.
Même à l’échelle de la Chine, les chiffres qui viennent d’être dévoilés sont impressionnants. À titre de comparaison, en juillet 2013, le pays avait enregistré un excédent commercial de 17,8 milliards de dollars. Les exportations ont ainsi augmenté de 14,5% en un an.
Relance de la demande des pays industrialisés
Si ces chiffres méritent d’être soulignés c’est surtout parce qu’ils ont surpris tous les observateurs internationaux. Ceux-ci tablaient sur une croissance des exportations de l’ordre de 8%. La première conclusion semble être que le niveau de la demande des pays en ralentissement économique a bondi.
Il faut cependant noter que ces chiffres sont aussi le résultat d’une politique de relance des exportations par l’Etat chinois. Ce dernier, bien au fait de l’enjeu de maintenir une balance commerciale très excédentaire, a mis en place un programme qui semble avoir porté ses fruits puisque « Les importations (en volume) de minerai de fer ont ralenti en juillet (à +12,8%), celles de pétrole et de cuivre ont diminué (de respectivement 9% et 17,2% sur un an) » rapporte l’AFP.
Dans les mois à venir, les importations devraient retrouver un niveau normal à mesure que le plan de relance aura installé une tendance positive. « Après avoir vu sa croissance économique descendre à 7,4% au premier trimestre, la Chine avait adopté à partir d'avril des réductions fiscales ainsi que des assouplissements monétaires très ciblés, et des facilités destinées à doper les investissements dans les infrastructures » rappelle l’Agence de presse française.
Il faut cependant noter que ces chiffres sont aussi le résultat d’une politique de relance des exportations par l’Etat chinois. Ce dernier, bien au fait de l’enjeu de maintenir une balance commerciale très excédentaire, a mis en place un programme qui semble avoir porté ses fruits puisque « Les importations (en volume) de minerai de fer ont ralenti en juillet (à +12,8%), celles de pétrole et de cuivre ont diminué (de respectivement 9% et 17,2% sur un an) » rapporte l’AFP.
Dans les mois à venir, les importations devraient retrouver un niveau normal à mesure que le plan de relance aura installé une tendance positive. « Après avoir vu sa croissance économique descendre à 7,4% au premier trimestre, la Chine avait adopté à partir d'avril des réductions fiscales ainsi que des assouplissements monétaires très ciblés, et des facilités destinées à doper les investissements dans les infrastructures » rappelle l’Agence de presse française.