La capitalisation de BNP Paribas chute
BNP Paribas, dont la capitalisation boursière est tombée à 67,1 milliards d'euros, a perdu son titre de première banque de la zone euro au profit de Santander, valorisée à 68,6 milliards d'euros. Cette dégradation résulte principalement des secousses politiques et économiques qui agitent la France.
Les titres des banques françaises ont subi des baisses significatives : BNP Paribas a perdu 10,6 %, Société Générale 15 % et Crédit Agricole 11 %. L'incertitude politique a poussé les analystes de Morgan Stanley à anticiper une prolongation de cette baisse jusqu'aux résultats des élections législatives qui ne sont attendus que début juillet 2024.
Les titres des banques françaises ont subi des baisses significatives : BNP Paribas a perdu 10,6 %, Société Générale 15 % et Crédit Agricole 11 %. L'incertitude politique a poussé les analystes de Morgan Stanley à anticiper une prolongation de cette baisse jusqu'aux résultats des élections législatives qui ne sont attendus que début juillet 2024.
BNP Paribas pleure, Santader rit
La dissolution de l'Assemblée nationale et les incertitudes politiques en découlant ont gravement affecté la stabilité des banques françaises. Les investisseurs craignent une alternance politique après les élections législatives prévues les 30 juin et 7 juillet 2024, notamment une possible majorité pour le Rassemblement National ou le Nouveau Front Populaire.
Santander a profité de la hausse des taux des banques centrales, qu'elle a répercutée sur ses crédits à taux variable existants en Europe et en Grande-Bretagne, contrairement aux banques françaises dont les prêts immobiliers sont à taux fixes. L'année dernière, Santander a enregistré 11 milliards d'euros de bénéfices. De plus, la taxe bancaire introduite par le gouvernement espagnol a eu peu de conséquences sur la banque.
Santander mène également une offensive numérique avec des initiatives comme le lancement d'Openbank aux États-Unis, une plateforme de services bancaires aux consommateurs, et des partenariats avec Apple en Allemagne et des négociations en cours avec Amazon pour proposer des options de financement en Europe.
Santander a profité de la hausse des taux des banques centrales, qu'elle a répercutée sur ses crédits à taux variable existants en Europe et en Grande-Bretagne, contrairement aux banques françaises dont les prêts immobiliers sont à taux fixes. L'année dernière, Santander a enregistré 11 milliards d'euros de bénéfices. De plus, la taxe bancaire introduite par le gouvernement espagnol a eu peu de conséquences sur la banque.
Santander mène également une offensive numérique avec des initiatives comme le lancement d'Openbank aux États-Unis, une plateforme de services bancaires aux consommateurs, et des partenariats avec Apple en Allemagne et des négociations en cours avec Amazon pour proposer des options de financement en Europe.