Éditorialistes & Contributeurs
Corporate management
L’industrie pharmaceutique est satisfaite du plan de relance. Pour le président de l’instance Les Entreprises du médicament (Leem), le dispositif « offre l'opportunité de remettre la France, et singulièrement l'industrie pharmaceutique de notre pays, sur les rails de l'attractivité et la compétitivité ».
« De fait, la France étant pointée par les industriels du médicament pour sa « lourde fiscalité », la baisse des impôts de production devrait selon eux contribuer à rééquilibrer la compétitivité du secteur et permettre de maintenir des marges suffisantes pour éviter la délocalisation des médicaments matures peu chers. Au-delà, la question de la fiscalité sectorielle reste entière. Le Leem continue à demander une simplification de cette fiscalité, estimant que la France reste « championne d'Europe du nombre de taxes spécifiques touchant l'industrie pharmaceutique ». Le renforcement des fonds propres des entreprises de petites tailles est également perçu favorablement par un secteur dont une part importante de la production de médicaments est assurée par les TPE/PME/ETI » rapporte un communiqué du CHU Réseau.
On comprend facilement pourquoi l’industrie pharmaceutique soit satisfaite. « Le programme d'investissements d'avenir qui mobilise 11 Mdeuros d'ici 2022 pour soutenir l'innovation dans les technologies d'avenir intéresse aussi particulièrement les industriels du médicament au regard de la compétition internationale : «la France doit ambitionner une place de leader dans les filières des biotechnologies, des thérapies géniques et cellulaires, de l'intelligence artificielle en santé » » appuie le texte.
De son côté la Leem s’est présentée comme un acteur clé de la reconstruction économique. Et principalement sur les questions de souveraineté économique dans ce secteur stratégique du médicament. «Car ces mesures ont pour objectif d'assurer la disponibilité en toute circonstance des traitements dont chacun d'entre nous a besoin, qu'il s'agisse de médicaments matures ou de thérapies innovantes, c'est cela l'autonomie stratégique d'un pays en matière sanitaire », a affirmé le président du Leem.
