Pierre Gattaz est un représentant syndical que les syndicats des cheminots vont adorer détester. Le patron du Medef n’a en tout cas pas essayé de se les mettre dans le poche lors de son passage dimanche au Grand Jury RTL/Figaro/LCI. « Commencer à mettre en place des grèves et des grèves perlées comme on le voit est de nature à déstabiliser des salariés qui vont travailler, une économie. Ce n'est pas une bonne solution » a-t-il déclaré.
Alors que la grève de la SNCF s’apprête à démarrer le 3 avril avec des jours de pressions qui s’alterneront avec des jours normaux jusqu’au 28 avril, Gattaz estime qu’il aurait fallu avancer dans les négociations avant d’en arriver à ce type de mesures. « Je ne comprends pas tellement des grèves qui sont des préalables alors qu'on n'a même pas commencé à discuter ou négocier » a-t-il avancé.
Ce qui est certain c’est que ce mode de fonctionnement avec deux jours de grève sur cinq pendant trois mois a un impact considérable sur les prix des billets. Une situation qui touche d’abord les particuliers, les indépendants et les professions libérales mais aussi évidemment les entreprises. Celles qui dépensent des sommes importantes pour les remboursements de déplacements de leurs collaborateurs risquent ainsi de voir la facture s’élever considérablement. Une donnée qui compte sans aucun doute dans la prise de position de Pierre Gattaz.
Par ailleurs, en termes de logiciels économique et idéologique, le patron du Medef s’est prononcé en faveur d’une évolution majeure de la SNCF. « Un peu de concurrence fait progresser les gens, la compétition fait progresser les gens. Vous ne touchez pas au statut des fonctionnaires qui existe aujourd'hui mais ceux qui rentrent en effet comme jeunes fonctionnaires auraient un statut différent, cela ne me choque pas. »
Alors que la grève de la SNCF s’apprête à démarrer le 3 avril avec des jours de pressions qui s’alterneront avec des jours normaux jusqu’au 28 avril, Gattaz estime qu’il aurait fallu avancer dans les négociations avant d’en arriver à ce type de mesures. « Je ne comprends pas tellement des grèves qui sont des préalables alors qu'on n'a même pas commencé à discuter ou négocier » a-t-il avancé.
Ce qui est certain c’est que ce mode de fonctionnement avec deux jours de grève sur cinq pendant trois mois a un impact considérable sur les prix des billets. Une situation qui touche d’abord les particuliers, les indépendants et les professions libérales mais aussi évidemment les entreprises. Celles qui dépensent des sommes importantes pour les remboursements de déplacements de leurs collaborateurs risquent ainsi de voir la facture s’élever considérablement. Une donnée qui compte sans aucun doute dans la prise de position de Pierre Gattaz.
Par ailleurs, en termes de logiciels économique et idéologique, le patron du Medef s’est prononcé en faveur d’une évolution majeure de la SNCF. « Un peu de concurrence fait progresser les gens, la compétition fait progresser les gens. Vous ne touchez pas au statut des fonctionnaires qui existe aujourd'hui mais ceux qui rentrent en effet comme jeunes fonctionnaires auraient un statut différent, cela ne me choque pas. »