A chaque âge ses privilèges, devrait-on marteler dans de nombreuses entreprises. Alors que les qualités et défauts des différentes catégories d’âges pourraient être une force pour l’entreprise, il apparait que les conflits générationnels touchent plus d’une entreprise sur deux. « D’après le baromètre 2016 de l’Observatoire du management intergénérationnel (OMIG), des conflits entre générations existent dans 58 % des entreprises et, pour les collaborateurs de la génération Y, ils progressent dans 78 % d’entre elles » explique le journal Le Monde dans un articlé dédié à ce sujet.
Une tendance négative qui s’explique par de nombreux aspects à avoir en tête : différences de codes, utilisation des outils numériques, rapport à la hiérarchie etc.
Une tendance négative qui s’explique par de nombreux aspects à avoir en tête : différences de codes, utilisation des outils numériques, rapport à la hiérarchie etc.
Un défi managérial
Plutôt que de jeter la pierre sur une génération et son rapport aux plus jeunes ou aux plus âgés, il faut intégrer que la gestion des générations est au cœur du travail du manageur. C’est à lui de composer les équipes, les collaborations en fonction des qualités des uns et des autres. Le zèle du nouveau venu par exemple pourrait être tempéré par l’expérience du plus ancien, chacun ayant sur l’autre une influence positive.
Une solution simple dont l’expérimentation, rapporte Le Monde, s’avère souvent payante : « Avec le ministre du travail, le président de l’OMIG a remis le trophée Contrat de génération, récompensant un binôme particulièrement efficace composé d’un senior et d’un jeune de 24 ans, à Incidence Sails, une entreprise rochelloise de moins de cinquante salariés spécialisée dans la conception de voiles de bateaux. En six mois, le binôme a installé un logiciel de découpe de voiles qui permet d’économiser sur les chutes en optimisant le travail de coupe, avec un retour économique quasi immédiat. Cela a aussi libéré du temps pour le senior. Aujourd’hui, trouver la bonne chute n’est plus difficile, il reste donc plus de temps pour fabriquer des voiles. »
Une solution simple dont l’expérimentation, rapporte Le Monde, s’avère souvent payante : « Avec le ministre du travail, le président de l’OMIG a remis le trophée Contrat de génération, récompensant un binôme particulièrement efficace composé d’un senior et d’un jeune de 24 ans, à Incidence Sails, une entreprise rochelloise de moins de cinquante salariés spécialisée dans la conception de voiles de bateaux. En six mois, le binôme a installé un logiciel de découpe de voiles qui permet d’économiser sur les chutes en optimisant le travail de coupe, avec un retour économique quasi immédiat. Cela a aussi libéré du temps pour le senior. Aujourd’hui, trouver la bonne chute n’est plus difficile, il reste donc plus de temps pour fabriquer des voiles. »