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Pendant que l’avenir de l’entreprise est en suspens, les livreurs sont en grève depuis le 19 septembre « protestant contre la fin abrupte de leur contrat de prestation », rapporte Le Figaro . « Deux offres de reprise ont été défendues au tribunal le 11 septembre, une déposée par un concurrent, La Belle Vie, et une autre, conjointe, de Flink SE et Guillaume Luscan, cofondateur de Cajoo, avait constaté une journaliste AFP. Frichti «nous explique que le contrat de prestation prend fin au lundi 25 septembre», relate Vazoumana Kedas Meite, qui demande une «indemnisation». «On n'est pas prévenus à temps, on a des familles à gérer», s'insurge de son côté Kouadio Kouame, un autre livreur du hub de Levallois (Hauts-de-Seine). Ce dernier assure qu'ils sont 165 à bloquer six sites (Levallois, Bagnolet et quatre à Paris). «On est considérés comme des auto-entrepreneurs, mais pas du tout, on est comme des salariés», dénonce Vazoumana Kedas Meite. «On t'oblige à faire des courses que tu n'as pas envie de faire, on prend des commandes à 20 centimes» et le compte est suspendu «si tu prends des vacances de deux semaines», témoigne-t-il. «Frichti nous donne des créneaux dans la semaine», abonde un livreur sans-papiers qui a préféré taire son identité et qui se dit «paniqué» », raconte le quotidien français.
L’entreprise n’est pas parvenue à présenter un plan de continuation et la liquidation est quasi certaine malgré la possibilité de reprise d’une partie des 400 salariés : «Ce message de Frichti constitue «un licenciement économique déguisé», juge l'avocat Kevin Mention qui défend des livreurs ayant intenté une action en justice pour obtenir une requalification de leur contrat de travail. Frichti avait été placé en redressement judiciaire en mars, en même temps que Getir et Gorillas, les trois entités appartenant au géant turc de la livraison Getir, qui avait annoncé jeter l'éponge face au durcissement réglementaire. Les enseignes Getir et Gorillas avaient été liquidées en juillet. »
L’entreprise n’est pas parvenue à présenter un plan de continuation et la liquidation est quasi certaine malgré la possibilité de reprise d’une partie des 400 salariés : «Ce message de Frichti constitue «un licenciement économique déguisé», juge l'avocat Kevin Mention qui défend des livreurs ayant intenté une action en justice pour obtenir une requalification de leur contrat de travail. Frichti avait été placé en redressement judiciaire en mars, en même temps que Getir et Gorillas, les trois entités appartenant au géant turc de la livraison Getir, qui avait annoncé jeter l'éponge face au durcissement réglementaire. Les enseignes Getir et Gorillas avaient été liquidées en juillet. »