« Equilibriste », estime le magazine Challenges en commentaire de l’intervention d’Emmanuel Macron à Davos. Le président français a beaucoup misé sur ce discours pour marquer les esprits et envoyer un message qu’il a explicité en toute modestie « France is back ». La même semaine que le sommet « choose France » organisé à Versailles, il a assumé sa position de premier communicant pour la France.
D’abord en anglais puis en français, il a commencé par affirmer que la France se réformait pour être compétitive. Une première partie très pro business qu’il s’est empressée de modérer ensuite dans la partie française du discours. « Emmanuel Macron a longuement dénoncé une mondialisation "qui traverse une crise majeure" à cause d'Etats qui jouent sans limite chacun "leur propre approche". Et de réclamer dans tous les domaines des "stratégies coordonnées". "La France était très décalée par rapport au reste de l'Europe car elle était très au-dessus de la moyenne européenne" en termes de fiscalité. Et si on accroît les impôts "les talents s'en vont" » rapporte Challenges.
Assumant une position de social libéralisme, il a dénoncé la tendance à chercher à être compétitif à tout prix : « la dynamique est d'expliquer aux gens que la bonne réponse c'est d'en faire toujours moins, de baisser nos impôts (…) Il n'y a pas de limites. Race to the bottom (la course vers le bas). Sur le social, c'est pareil (…) Quand on regarde le droit social, le fiscal, ces sujets qui fondaient le coeur d'un Etat, nous avons un affaiblissement continu" » a-t-il ajouté.
Enfin, il a invité les entreprises à la responsabilité fiscale en estimant que l’optimisation fiscale « à tout crin » était une des causes de la méfiance des classes moyennes concernant la mondialisation. Selon lui, une coopération internationale accrue doit permettre de faire en sorte que les multinationales paient des impôts.
Lire l’intégralité du compte-rendu du discours de Davos sur le site du magazine Challenges
D’abord en anglais puis en français, il a commencé par affirmer que la France se réformait pour être compétitive. Une première partie très pro business qu’il s’est empressée de modérer ensuite dans la partie française du discours. « Emmanuel Macron a longuement dénoncé une mondialisation "qui traverse une crise majeure" à cause d'Etats qui jouent sans limite chacun "leur propre approche". Et de réclamer dans tous les domaines des "stratégies coordonnées". "La France était très décalée par rapport au reste de l'Europe car elle était très au-dessus de la moyenne européenne" en termes de fiscalité. Et si on accroît les impôts "les talents s'en vont" » rapporte Challenges.
Assumant une position de social libéralisme, il a dénoncé la tendance à chercher à être compétitif à tout prix : « la dynamique est d'expliquer aux gens que la bonne réponse c'est d'en faire toujours moins, de baisser nos impôts (…) Il n'y a pas de limites. Race to the bottom (la course vers le bas). Sur le social, c'est pareil (…) Quand on regarde le droit social, le fiscal, ces sujets qui fondaient le coeur d'un Etat, nous avons un affaiblissement continu" » a-t-il ajouté.
Enfin, il a invité les entreprises à la responsabilité fiscale en estimant que l’optimisation fiscale « à tout crin » était une des causes de la méfiance des classes moyennes concernant la mondialisation. Selon lui, une coopération internationale accrue doit permettre de faire en sorte que les multinationales paient des impôts.
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