L’impression en trois dimensions est un procédé dont les applications sont extrêmement variées. Elle procède de la fabrication additive ; autrement dit, l’imprimante 3D modélise un objet en superposant des couches de matériau comme du plastique, ou du métal. Il s’agit en fait d’une technologie souple qui permet de générer facilement des modèles d’objet à partir d’information dématérialisée.
L’industrie médicale ou encore aérospatiale s’est notamment saisie de cette innovation et s’en sert beaucoup pour réaliser facilement des prototypes. À cet égard, l’impression 3D constitue une source de compétitivité importante et trouve par exemple toute son utilité dans le cadre d’une du développement d’un produit nouveau. En somme, les imprimantes en trois dimensions permettent de fabriquer instantanément des petites séries d’objets modélisés par informatiques.
L’alchimie de l’impression 3D existe en fait depuis le début des années 1990. Elle a été inventée au Massachusetts Institute of Technology, où a d’ailleurs été conçue et brevetée la première imprimante 3D. De fait, cette technologie s’est rendue utile aux entreprises dès la fin de cette même décennie par l’intermédiaire de prestataires qui ont commencé à proposer ce service aux professionnels. Mais ce n’est que récemment que l’impression 3D est devenue une technologie suffisamment abordable pour permettre à des entreprises industrielles ou des particuliers de se doter de leur propre matériel.
Au début des années 2000, une entreprise comme 3DSystems commercialisait l’un des premiers modèles d’imprimante 3D au prix de 23 000 dollars. Ce prix est progressivement descendu à 15 000 en 2006 pour finalement déboucher aujourd’hui sur un marché concurrentiel où un équipement haut de gamme coute 2 000 euros contre quelque 500 euros pour un modèle bas de gamme. De là à ce que tous les ménages s’équipent, il n’y a qu’un pas. Et si l’imprimante 3D devenait un bien de consommation de masse, des perspectives commerciales nouvelles s’ouvriraient. On peut dès lors tout à fait imaginer l’émergence d’un marché de fichier et de modèles dématérialisés qui permettrait à tout un chacun d’obtenir les données nécessaires pour fabriquer un objet à domicile grâce à son imprimante 3D.
Ces projections sont tout à fait sérieuses comme en témoigne le dépôt d’un brevet allant dans ce sens par l’entreprise Intellectual Ventures aux États-Unis. Déjà, les partisans de l’informatique libre s’inquiètent de ce que pourrait signifier pour le consommateur la spéculation sur la propriété intellectuelle de telle donnée. Mais pour Christopher Mims, chercheur et journaliste scientifique formé au MIT, de telles inquiétudes sont quelque peu exagérées.
D’après lui, la démocratisation de l’impression 3D et de la production à domicile « n’est pas seulement prématurée, elle est aussi absurde ». Il s’en explique dans une tribune où il avance notamment que l’ingénierie que suppose la production de la plupart des biens que nous achetons ne peut espérer être émulée par le procédé de fabrication additive. « La plupart des imprimantes 3D superposent de fines couches de plastique. C’est génial pour créer des jouets en plastique bon marché de taille réduite. Mais […] personnaliser votre coque d’iPhone n’est pas la même chose que de façonner de la céramique ou du métal à très haute température ».
Aussi excitants soient-ils, les récents perfectionnements de l’impression en trois dimensions sont encore loin de faire de la fabrication additive des concepts très utiles au grand public. Ne sous-estimons toutefois pas l’intérêt de cette technologie. Car la capacité qu’elle confère aux hommes de créer des objets à partir de simples données numériques constitue un pas supplémentaire dans l’ère de la dématérialisation. Il s'agit là d'une petite avancée dont l’industrie a déjà su tirer parti, et dont rien ne semble a priori empêcher le développement dans les prochaines décennies.
L’industrie médicale ou encore aérospatiale s’est notamment saisie de cette innovation et s’en sert beaucoup pour réaliser facilement des prototypes. À cet égard, l’impression 3D constitue une source de compétitivité importante et trouve par exemple toute son utilité dans le cadre d’une du développement d’un produit nouveau. En somme, les imprimantes en trois dimensions permettent de fabriquer instantanément des petites séries d’objets modélisés par informatiques.
L’alchimie de l’impression 3D existe en fait depuis le début des années 1990. Elle a été inventée au Massachusetts Institute of Technology, où a d’ailleurs été conçue et brevetée la première imprimante 3D. De fait, cette technologie s’est rendue utile aux entreprises dès la fin de cette même décennie par l’intermédiaire de prestataires qui ont commencé à proposer ce service aux professionnels. Mais ce n’est que récemment que l’impression 3D est devenue une technologie suffisamment abordable pour permettre à des entreprises industrielles ou des particuliers de se doter de leur propre matériel.
Au début des années 2000, une entreprise comme 3DSystems commercialisait l’un des premiers modèles d’imprimante 3D au prix de 23 000 dollars. Ce prix est progressivement descendu à 15 000 en 2006 pour finalement déboucher aujourd’hui sur un marché concurrentiel où un équipement haut de gamme coute 2 000 euros contre quelque 500 euros pour un modèle bas de gamme. De là à ce que tous les ménages s’équipent, il n’y a qu’un pas. Et si l’imprimante 3D devenait un bien de consommation de masse, des perspectives commerciales nouvelles s’ouvriraient. On peut dès lors tout à fait imaginer l’émergence d’un marché de fichier et de modèles dématérialisés qui permettrait à tout un chacun d’obtenir les données nécessaires pour fabriquer un objet à domicile grâce à son imprimante 3D.
Ces projections sont tout à fait sérieuses comme en témoigne le dépôt d’un brevet allant dans ce sens par l’entreprise Intellectual Ventures aux États-Unis. Déjà, les partisans de l’informatique libre s’inquiètent de ce que pourrait signifier pour le consommateur la spéculation sur la propriété intellectuelle de telle donnée. Mais pour Christopher Mims, chercheur et journaliste scientifique formé au MIT, de telles inquiétudes sont quelque peu exagérées.
D’après lui, la démocratisation de l’impression 3D et de la production à domicile « n’est pas seulement prématurée, elle est aussi absurde ». Il s’en explique dans une tribune où il avance notamment que l’ingénierie que suppose la production de la plupart des biens que nous achetons ne peut espérer être émulée par le procédé de fabrication additive. « La plupart des imprimantes 3D superposent de fines couches de plastique. C’est génial pour créer des jouets en plastique bon marché de taille réduite. Mais […] personnaliser votre coque d’iPhone n’est pas la même chose que de façonner de la céramique ou du métal à très haute température ».
Aussi excitants soient-ils, les récents perfectionnements de l’impression en trois dimensions sont encore loin de faire de la fabrication additive des concepts très utiles au grand public. Ne sous-estimons toutefois pas l’intérêt de cette technologie. Car la capacité qu’elle confère aux hommes de créer des objets à partir de simples données numériques constitue un pas supplémentaire dans l’ère de la dématérialisation. Il s'agit là d'une petite avancée dont l’industrie a déjà su tirer parti, et dont rien ne semble a priori empêcher le développement dans les prochaines décennies.