Dans un communiqué, le Crédit agricole se demande "Comment répondre au mieux à la demande de crédit agricole au Maroc, un pays qui compte de grands exploitants, mais aussi de petits fermiers et des exploitations de taille moyenne non desservies par les banques classiques ?"
Le Groupe Crédit agricole du Maroc (GCAM), qui figure parmi les quatre premières banques du royaume, incite ainsi à réfléchir aux solutions de méso-finance, comme l'expliquent Mustapha Ben El Ahmar, directeur de son centre d'études et de recherches (Cercam), et Mariem Dkhil, directrice du financement du développement durable du GCAM.
Selon le groupe Crédit agricole, le financement de l'agriculture marocaine, structurellement complexe, doit s'adapter à un ensemble de contraintes telles que la diversité des besoins à servir (variété des cultures et des tailles d'exploitation), la fragmentation géographique des exploitations à travers le pays, la difficulté d'accès physique aux fermes, sans oublier les risques économiques et environnementaux (aléas climatiques, maladies, volatilité des prix, etc.). Ces contraintes sont d'autant plus lourdes que l'exploitation est petite et que l'agriculteur est souvent analphabète (comme 28 % de la population de plus de 10 ans au Maroc) ou à faible niveau d'instruction.
Cela étant, le Crédit agricole rappelle qu'on ne peut pas parler d'inadéquation entre l'offre et la demande de crédit agricole au Maroc, dans la mesure où tous les efforts sont faits pour se rapprocher des besoins de la clientèle cible. Sur 1,5 million d'exploitations agricoles au Maroc, couvrant 10 millions d'hectares, 20 % répondent à des normes et des services bancaires classiques. 40 % sont de très petites exploitations qui tirent l'essentiel de leurs revenus d'activités para ou extra-agricoles (commerce ou artisanat) et pour lesquelles les instruments de la Fondation de microfinance Ardi, lancée en 2006 par le Groupe Crédit Agricole du Maroc, sont adaptés.
Les 40 % restants sont des exploitations de taille moyenne qui ne répondent ni à une approche bancaire classique par défaut de garanties réelles, ni à une approche de microfinance, compte tenu de leurs besoins. Pour ce segment, nous avons lancé fin 2010 une nouvelle filiale, Tamwil el Fellah (ce qui signifie "financement du petit agriculteur"). On parle alors de méso-crédit.
Le Groupe Crédit agricole du Maroc (GCAM), qui figure parmi les quatre premières banques du royaume, incite ainsi à réfléchir aux solutions de méso-finance, comme l'expliquent Mustapha Ben El Ahmar, directeur de son centre d'études et de recherches (Cercam), et Mariem Dkhil, directrice du financement du développement durable du GCAM.
Selon le groupe Crédit agricole, le financement de l'agriculture marocaine, structurellement complexe, doit s'adapter à un ensemble de contraintes telles que la diversité des besoins à servir (variété des cultures et des tailles d'exploitation), la fragmentation géographique des exploitations à travers le pays, la difficulté d'accès physique aux fermes, sans oublier les risques économiques et environnementaux (aléas climatiques, maladies, volatilité des prix, etc.). Ces contraintes sont d'autant plus lourdes que l'exploitation est petite et que l'agriculteur est souvent analphabète (comme 28 % de la population de plus de 10 ans au Maroc) ou à faible niveau d'instruction.
Cela étant, le Crédit agricole rappelle qu'on ne peut pas parler d'inadéquation entre l'offre et la demande de crédit agricole au Maroc, dans la mesure où tous les efforts sont faits pour se rapprocher des besoins de la clientèle cible. Sur 1,5 million d'exploitations agricoles au Maroc, couvrant 10 millions d'hectares, 20 % répondent à des normes et des services bancaires classiques. 40 % sont de très petites exploitations qui tirent l'essentiel de leurs revenus d'activités para ou extra-agricoles (commerce ou artisanat) et pour lesquelles les instruments de la Fondation de microfinance Ardi, lancée en 2006 par le Groupe Crédit Agricole du Maroc, sont adaptés.
Les 40 % restants sont des exploitations de taille moyenne qui ne répondent ni à une approche bancaire classique par défaut de garanties réelles, ni à une approche de microfinance, compte tenu de leurs besoins. Pour ce segment, nous avons lancé fin 2010 une nouvelle filiale, Tamwil el Fellah (ce qui signifie "financement du petit agriculteur"). On parle alors de méso-crédit.