Le cout économique d’une catastrophe humaine et industrielle. Pour Boeing les deux accidents de 737 MAX qui ont tué 346 personnes vont couter 5,6 milliards de dollars avant impôt. « Après impôts le montant de la charge est de 4,9 milliards de dollars. Depuis que l’avionneur a réduit son rythme de production du 737 Max mi-avril, c’est la première fois qu’il estime le coût de la catastrophe. Naturellement ce montant est susceptible d’augmenter si l’appareil qui était le plus populaire de la gamme Boeing, restait immobilisé pendant encore de longs mois. À ce jour Boeing travaille sur l’hypothèse relativement optimiste d’une remise en service du bi-moteur monocouloir «au début du quatrième trimestre » » raconte Le Figaro .
Avec cet incident, la complexité de l’industrie aéroportuaire apparait de façon tout à fait flagrante. « La somme couvrira au cours des prochains mois les concessions que Boeing devra faire aux dizaines de compagnies aériennes, privées de l’appareil sur lequel elles comptaient. Les fournisseurs de Boeing, indirectement pénalisés par la catastrophe, sont également concernés. Mais il s’agit aussi de provisionner le coût de la baisse de production de l’appareil qui dure plus longtemps que Boeing l’avait anticipé. Le simple ralentissement depuis la mi-avril de la cadence d’assemblage du 737 Max, de 52 avions par mois à 42, se traduit par exemple au second trimestre par une hausse de coûts de production d’1,7 milliard de dollars. De tels écarts de coûts sont d’autant plus importants qu’à ce jour plus 5000 exemplaires du 737 Max ont été commandés, alors que 387 ont été livrés » explique le quotidien français. Les enquêtes lancées depuis les accidents ont dévoilé des défauts techniques. Avec des conséquences en vies humaines et une telle publicité, la compagnie américaine a bien compris qu’elle devait faire face et prendre ses responsabilités.
Avec cet incident, la complexité de l’industrie aéroportuaire apparait de façon tout à fait flagrante. « La somme couvrira au cours des prochains mois les concessions que Boeing devra faire aux dizaines de compagnies aériennes, privées de l’appareil sur lequel elles comptaient. Les fournisseurs de Boeing, indirectement pénalisés par la catastrophe, sont également concernés. Mais il s’agit aussi de provisionner le coût de la baisse de production de l’appareil qui dure plus longtemps que Boeing l’avait anticipé. Le simple ralentissement depuis la mi-avril de la cadence d’assemblage du 737 Max, de 52 avions par mois à 42, se traduit par exemple au second trimestre par une hausse de coûts de production d’1,7 milliard de dollars. De tels écarts de coûts sont d’autant plus importants qu’à ce jour plus 5000 exemplaires du 737 Max ont été commandés, alors que 387 ont été livrés » explique le quotidien français. Les enquêtes lancées depuis les accidents ont dévoilé des défauts techniques. Avec des conséquences en vies humaines et une telle publicité, la compagnie américaine a bien compris qu’elle devait faire face et prendre ses responsabilités.