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C’est un dossier qui, à l’image de celui du vin rosée il y a quelques années, pourrait bien devenir symbolique en cette année d’élections. « Le dépôt d'une marque "calissons d'Aix" en juin dernier ne fait pas rire l'Union des fabricants de calissons d'Aix. Qui a décidé de faire opposition. Une mauvaise blague qui survient au moment même où un dosser d'IGP est en cours et qui pourrait porter tort aux tentatives d'exportation des calissoniers » raconte La Tribune.fr.
Une information qui a causé de fortes réactions du côté des fabricants traditionnels qui sont à l’affut des produits concurrents qui ne respectent pas les règles traditionnelles. « Et si on se doute pas que les calissons comme d'autres marques et produits liés à une spécificité régionale, sont soumis à des tentatives de contrefaçon, cette mésaventure se produit alors même que l'UFCA finalise un dossier de reconnaissance d'Indication géographique protégée (IGP) » poursuit le journal économique en ligne.
Une information qui a causé de fortes réactions du côté des fabricants traditionnels qui sont à l’affut des produits concurrents qui ne respectent pas les règles traditionnelles. « Et si on se doute pas que les calissons comme d'autres marques et produits liés à une spécificité régionale, sont soumis à des tentatives de contrefaçon, cette mésaventure se produit alors même que l'UFCA finalise un dossier de reconnaissance d'Indication géographique protégée (IGP) » poursuit le journal économique en ligne.
Protégé depuis 1991, mais pas assez
« Pour autant, le calisson aixois est protégé depuis 1991 par une marque collective, au nom de l'Union. Mais c'est une marque déposée en France et la volonté de l'UFCA et de sa présidente depuis septembre dernier, Laure Pierrisnard, la directrice générale de la Confiserie du Roy René basée à Aix-en-Provence, est d'aller encore plus loin via cette reconnaissance IGP. Une reconnaissance donnée par l'Europe et qui a nécessité la constitution d'un cahier des charges » poursuit l’article.
Parce que si les connaisseurs savent facilement reconnaître un vrai calisson d’une copie industrielle, l’enjeu est surtout pour le gros de la clientèle que représentent les touristes ou les consommateurs étrangers. « De façon traditionnelle, le calisson est composé d'un tiers d'amande, d'un tiers de fruits confits et d'un tiers de sucre. Libre ensuite à chaque calissonier de choisir les fruits confits à sa convenance, marquant ainsi son goût et donc sa spécificité. Si la recette compte, la provenance des matières premières également, et le cahier des charges spécifie que les amandes doivent provenir de Méditerranée, ces dernières étant plus grasses donc davantage porteuses d'arômes » résume très justement La Tribune.
Parce que si les connaisseurs savent facilement reconnaître un vrai calisson d’une copie industrielle, l’enjeu est surtout pour le gros de la clientèle que représentent les touristes ou les consommateurs étrangers. « De façon traditionnelle, le calisson est composé d'un tiers d'amande, d'un tiers de fruits confits et d'un tiers de sucre. Libre ensuite à chaque calissonier de choisir les fruits confits à sa convenance, marquant ainsi son goût et donc sa spécificité. Si la recette compte, la provenance des matières premières également, et le cahier des charges spécifie que les amandes doivent provenir de Méditerranée, ces dernières étant plus grasses donc davantage porteuses d'arômes » résume très justement La Tribune.