Voilà une information démentie en bonne et due forme. City AM avait publié fièrement en début de semaine “l’information” selon laquelle Amazon allait accepter prochainement les paiements en bitcoins et lancer sa propre monnaie. « Sollicitée par l'AFP, une porte-parole d'Amazon a assuré que l'information était "inventée". Pour autant, elle a confirmé "l'intérêt (du groupe) pour ce secteur". "Nous restons concentrés sur l'exploration de ce à quoi cela pourrait ressembler pour les clients qui font leurs achats sur Amazon." Le monde des cryptomonnaies s'était déjà emballé après la publication récente, par Amazon, d'une offre d'emploi pour un poste de responsable monnaies électroniques et blockchain, la technologie sur laquelle sont basées ces devises » lit-on sur le site de Boursorama .
L’AFP, à l’origine des informations relayées par de nombreux médias dont celui de la banque en ligne, explique au passage comment cette fausse information est née de l’exagération et du manque de professionnalisme du site qui l’a publiée : « L'offre d'emploi indiquait qu'Amazon recherchait "un responsable produit pour développer la stratégie d'Amazon en matière de monnaie numérique et de blockchain". "Nous pensons que le futur se construira sur les nouvelles technologies qui permettront des paiements modernes, rapides et peu onéreux", a commenté Amazon dans une réaction transmise par la porte-parole. "Nous espérons offrir ce futur aux clients d'Amazon le plus rapidement possible." Le possible intérêt d'Amazon pour les monnaies électroniques, qui s'ajoutait à plusieurs déclarations de dirigeants de la tech la semaine dernière, a suffi à faire décoller les cours lundi. »
L’heure de la régulation semble avoir sonné pour les cybermonnaies. Car l’annonce de projets institutionnels est accompagnée aussi de bannissements ou d’avertissements. « Le secteur des cryptomonnaies est néanmoins surveillé comme le lait sur le feu par les autorités et les régulateurs, qui s'inquiètent de son manque de transparence. Ils ont ainsi forcé Facebook à revoir à la baisse son projet de monnaie numérique "Libra", lancé en 2019. Confiée à une association indépendante et rebaptisée "diem", la monnaie sera au final un "stablecoin" (cryptomonnaie dont le cours est fixe), indexé au dollar » résume l’AFP.
Rappelant tout de même qu’une initiative de ce type par Amazon aurait impact bien supérieur étant donné les milliards d’échanges qui ont lieu sur le site de commerce en ligne.
L’AFP, à l’origine des informations relayées par de nombreux médias dont celui de la banque en ligne, explique au passage comment cette fausse information est née de l’exagération et du manque de professionnalisme du site qui l’a publiée : « L'offre d'emploi indiquait qu'Amazon recherchait "un responsable produit pour développer la stratégie d'Amazon en matière de monnaie numérique et de blockchain". "Nous pensons que le futur se construira sur les nouvelles technologies qui permettront des paiements modernes, rapides et peu onéreux", a commenté Amazon dans une réaction transmise par la porte-parole. "Nous espérons offrir ce futur aux clients d'Amazon le plus rapidement possible." Le possible intérêt d'Amazon pour les monnaies électroniques, qui s'ajoutait à plusieurs déclarations de dirigeants de la tech la semaine dernière, a suffi à faire décoller les cours lundi. »
L’heure de la régulation semble avoir sonné pour les cybermonnaies. Car l’annonce de projets institutionnels est accompagnée aussi de bannissements ou d’avertissements. « Le secteur des cryptomonnaies est néanmoins surveillé comme le lait sur le feu par les autorités et les régulateurs, qui s'inquiètent de son manque de transparence. Ils ont ainsi forcé Facebook à revoir à la baisse son projet de monnaie numérique "Libra", lancé en 2019. Confiée à une association indépendante et rebaptisée "diem", la monnaie sera au final un "stablecoin" (cryptomonnaie dont le cours est fixe), indexé au dollar » résume l’AFP.
Rappelant tout de même qu’une initiative de ce type par Amazon aurait impact bien supérieur étant donné les milliards d’échanges qui ont lieu sur le site de commerce en ligne.