Carnets du Business


           

Portrait-type de l’actionnaire individuel




Mardi 1 Juillet 2014


Havas Paris a publié une cartographie de l’actionnaire individuel. L’étude remet à leur place un certain nombre d’idées reçues notamment sur l’âge des boursiers : 50% d’entre eux ont commencé à investir avant 40 ans.



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Le cliché de l’actionnaire individuel a la peau dure. On l’imagine souvent vieux, riche, prudent et très influencé par l’actualité. Une étude de Havas Paris publiée le 25 juin démystifie l'idée que l'on se fait de ces investisseurs en bourse. Ainsi, en France, 62% ont moins de 65 ans et la moitié d’entre eux se sont ouvert un portefeuille avant d’avoir 40 ans.
 
Ils ne sont pas non plus particulièrement riches puisque un actionnaire sur trois a moins de 150 000  euros de patrimoine. Seuls 10% d’entre eux déclarent un patrimoine supérieur à un million d’euros.

Peu d’actions et patients

D’autres données sont moins surprenantes. Havas Paris montre que les petits porteurs sont la majorité. 48% des actionnaires individuels ont un patrimoine d’actions inférieur à 20 000 euros et pour presque un tiers inférieur à 10 000 euros.
 
Interrogés par un institut de sondages, 75% d’entre eux déclarent viser sur « une rentabilité de long terme » en lien avec l’économie réelle et la santé de l’entreprise plutôt que sur du profit immédiat. Résultat immédiat de cet esprit, 44% de ces petits actionnaires conservent plus de cinq ans leurs actions.
 
Ils ne sont, pour la plupart, pas de grands adeptes de l’information boursière. 32% consulteraient les cours une fois par semaine, 18% moins d’une fois par mois voire moins pour 19% des sondés. Pour ce qui est des arbitrages, presque deux tiers des personnes interrogées s’y collent moins d’une fois par mois.

Surtout des hommes

« Cette cartographie vient néanmoins confirmer l'image d'Epinal sur un point: ces actionnaires individuels sont "des hommes encore en grande majorité (72%)".
Peu d'informations sur les entreprises » commente le magazine Challenges.
 
Enfin, une dernière information concerne les entreprises. Une partie importante des actionnaires affirment ne pas être suffisamment informés par l’entreprise. La moitié des sondés dit bien connaître les entreprises dans lesquelles il investit alors qu’un tiers se dit insatisfait de la communication qui est destinée aux actionnaires.





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