Des négociations qui s'annoncent difficiles
Les négociations s'annoncent extrêmement compliquées entre Volkswagen et les syndicats allemands, en particulier avec l'un des plus importants à l'échelle européenne : IG Metall. La concurrence chinoise, plus compétitive sur les prix, a intensifié la pression sur la marque allemande, désormais contrainte de réagir. Oliver Blume, le PDG de Volkswagen, l'a affirmé clairement : « Des décisions courageuses sont nécessaires ». Sans aucune gaieté de cœur, la direction envisage des fermetures d’usines en Allemagne, ce qui serait une première dans l'histoire du groupe automobile. Celles-ci font partie d'un plan de réduction des coûts de 10 milliards d'euros.
IG Metall, de son côté, milite pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec. La proposition d'IG Metall prévoit notamment la mise en place de la semaine de quatre jours pour limiter les pertes d'emplois. Alors que les discussions se poursuivent, le climat reste tendu, et l'issue de ces négociations pourrait redéfinir l'avenir industriel de Volkswagen en Allemagne.
IG Metall, de son côté, milite pour qu'il n'y ait aucun licenciement sec. La proposition d'IG Metall prévoit notamment la mise en place de la semaine de quatre jours pour limiter les pertes d'emplois. Alors que les discussions se poursuivent, le climat reste tendu, et l'issue de ces négociations pourrait redéfinir l'avenir industriel de Volkswagen en Allemagne.
De possibles fermetures d'usines historiques
Le projet de fermeture d’usines en Allemagne, usines historiques donc, reste l'un des points les plus sensibles de ces négociations. Volkswagen cherche à optimiser sa compétitivité en réduisant ses coûts. Après avoir supprimé son contrat de protection de l'emploi qui était en vigueur depuis une trentaine d'années : 2 à 3 usines pourraient fermer. Certaines sources évoquent jusqu’à 30 000 emplois menacés, un chiffre démenti par la direction. Cependant, selon des analystes, environ 15 000 employés pourraient être concernés.
Du côté gouvernemental, le ministre de l’Économie Robert Habeck a convoqué une réunion d’urgence avec les acteurs de l’industrie automobile, la filière industrielle allemande ayant vu sa production chuter de 25 % depuis 2018, en raison, notamment, du recul du marché des voitures électriques. Parmi les propositions, la réintroduction de la prime à la casse de 6 000 euros pour les véhicules thermiques convertis à l'électrique a été évoquée, mais elle divise au sein de la coalition gouvernementale. Alors que la pression monte, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des salariés de Volkswagen et des usines en Allemagne.
Du côté gouvernemental, le ministre de l’Économie Robert Habeck a convoqué une réunion d’urgence avec les acteurs de l’industrie automobile, la filière industrielle allemande ayant vu sa production chuter de 25 % depuis 2018, en raison, notamment, du recul du marché des voitures électriques. Parmi les propositions, la réintroduction de la prime à la casse de 6 000 euros pour les véhicules thermiques convertis à l'électrique a été évoquée, mais elle divise au sein de la coalition gouvernementale. Alors que la pression monte, les prochains jours seront décisifs pour l’avenir des salariés de Volkswagen et des usines en Allemagne.