Depuis l’annonce en octobre 2015 de son intention de prendre le contrôle du mastodonte EMC, Dell continue à œuvrer pour rendre ce projet possible. Il faut dire que l’opération d’acquisition de ce géant mondial du stockage, estimé à 67 milliards de dollars, s’avère ardue. « Objectif du groupe américain : obtenir les 10 milliards de dollars permettant d'atteindre un niveau d'endettement acceptable pour les banques » explique le site Journal du Net.
C’est dans cette optique qu’il faut comprendre l’annonce de l’entreprise américaine de la vente de son département logiciels. Deux fonds – Francisco Partners et Elliott Management Corp – ont ainsi trouvé un accord avec le groupe basé au Texas. Si l’agence de presse a avancé le montant de deux milliards de dollars, il n’a pas été confirmé par les parties concernées.
C’est dans cette optique qu’il faut comprendre l’annonce de l’entreprise américaine de la vente de son département logiciels. Deux fonds – Francisco Partners et Elliott Management Corp – ont ainsi trouvé un accord avec le groupe basé au Texas. Si l’agence de presse a avancé le montant de deux milliards de dollars, il n’a pas été confirmé par les parties concernées.
Repositionnement stratégique
Le groupe Dell opère un virage stratégique pour se préparer à la méga opération EMC. En effet, continue Le Journal du Net, « la quasi-totalité des actifs de Dell sur le segment du logiciel sont concernée. Le constructeur informatique texan va notamment céder ses solutions de gestion d'actifs IT (Quest Software) et de sécurisation des données (SonicWall). Seules ses technologies logicielles liées à la gestion d'infrastructure cloud restent dans son escarcelle. »
Pour se donner les moyens de ses ambitions, Dell continue ainsi à se séparer des départements dont le cœur de métier ne correspond pas au savoir-faire d’EMC. « Cette cession surprend les observateurs car elle va à contre-courant du marché. Dell prend de sérieux risques en se recentrant sur le matériel (PC, serveurs, réseaux…), une activité historique en déclin et guetté par la commoditisation. IBM, vu comme un modèle dans l’informatique, a, au contraire, tout fait pour se libérer des matériels en vendant ses PC et serveurs X86 au chinois Lenovo, et de se renforcer dans le logiciel » analyse le site spécialisé Usine Digitale.
Une position risquée donc mais qui mérite d’être surveillée de près tant elle pourrait être la démonstration parfaite d’une tendance générale de concentration et de spécialisation des géants de l’informatique et du cloud.
Lire ici en intégralité les articles sur le site Le Journal du Net et L’Usine Digitale
Pour se donner les moyens de ses ambitions, Dell continue ainsi à se séparer des départements dont le cœur de métier ne correspond pas au savoir-faire d’EMC. « Cette cession surprend les observateurs car elle va à contre-courant du marché. Dell prend de sérieux risques en se recentrant sur le matériel (PC, serveurs, réseaux…), une activité historique en déclin et guetté par la commoditisation. IBM, vu comme un modèle dans l’informatique, a, au contraire, tout fait pour se libérer des matériels en vendant ses PC et serveurs X86 au chinois Lenovo, et de se renforcer dans le logiciel » analyse le site spécialisé Usine Digitale.
Une position risquée donc mais qui mérite d’être surveillée de près tant elle pourrait être la démonstration parfaite d’une tendance générale de concentration et de spécialisation des géants de l’informatique et du cloud.
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