La chute du prix du baril de pétrole continue à avoir des conséquences difficiles à chiffrer. Parmi les grands perdants, les sociétés directement impliquées dans le secteur passent par une période très difficile. C’est le cas du groupe franco-américain Schumberger qui a annoncé jeudi 16 avril la suppression de 11 000 emplois supplémentaires.
Pour faire face à la dégringolade des prix du pétrole, le groupe avait déjà annoncé la destruction de 9 000 postes. Avec un total de 20 000 emplois en moins, Schumberger supprime 15% des 115 000 emplois qu’il totalisait dans le monde. « En dépit de notre préparation effectuée au quatrième trimestre, la chute abrupte de l'activité, particulièrement en Amérique du Nord, veut que nous prenions des mesures additionnelles durant le trimestre. Ceci inclut la difficile décision de procéder à une autre réduction de nos effectifs de 11 000 employés » explique un communiqué.
Pour faire face à la dégringolade des prix du pétrole, le groupe avait déjà annoncé la destruction de 9 000 postes. Avec un total de 20 000 emplois en moins, Schumberger supprime 15% des 115 000 emplois qu’il totalisait dans le monde. « En dépit de notre préparation effectuée au quatrième trimestre, la chute abrupte de l'activité, particulièrement en Amérique du Nord, veut que nous prenions des mesures additionnelles durant le trimestre. Ceci inclut la difficile décision de procéder à une autre réduction de nos effectifs de 11 000 employés » explique un communiqué.
Pas de détails sur les pays touchés
« Fondée par les frères Conrad et Marcel Schlumberger en 1926, le groupe ne détaille pas en revanche la répartition géographique de ces suppressions » ajoute Le Monde. « Lors du premier trimestre, le bénéfice net de Schlumberger a ainsi chuté de 38,7 % à 975 millions de dollars. Mais ajusté par action, mesure faisant référence à Wall Street, le bénéfice est ressorti à 1,06 dollar, contre 91 cents attendus en moyenne par les analystes. Son chiffre d'affaires a en revanche baissé davantage que prévu, à 10,25 milliards de dollars (– 9 % sur un an), contre 10,46 milliards escomptés par les marchés » continue le quotidien.
Pour limiter la casse les groupes pétroliers font pression sur leurs fournisseurs alors que les investissements baissent. Ces ajustements auront sans aucun doute des conséquences sur l’emploi qu’il est encore difficile de chiffrer.
Pour limiter la casse les groupes pétroliers font pression sur leurs fournisseurs alors que les investissements baissent. Ces ajustements auront sans aucun doute des conséquences sur l’emploi qu’il est encore difficile de chiffrer.