Une revalorisation de 1,6% de l'Agric-Arrco
À partir du 1er novembre 2024, les retraites complémentaires des salariés du secteur privé, gérées par l'Agirc-Arrco, seront revalorisées de 1,6 %. Cette augmentation concerne environ 14 millions de retraités affiliés à ce régime. Bien que l'inflation soit estimée à 1,8 % pour 2024, cette hausse est le résultat d'un compromis trouvé entre le patronat et les syndicats, qui avaient initialement envisagé une augmentation de 1,5 %. Ce geste vise à soutenir le pouvoir d'achat des retraités dans un contexte économique tendu.
Cette revalorisation intervient alors que le gouvernement a récemment annoncé le report de la revalorisation des pensions de base du régime général au 1ᵉʳ juillet 2025. Ce report, destiné à générer 3,6 milliards d’euros d’économies, laisse les retraités du régime général dans l'attente, tandis que ceux de l'Agirc-Arrco bénéficieront d'une hausse dès novembre.
Cette revalorisation intervient alors que le gouvernement a récemment annoncé le report de la revalorisation des pensions de base du régime général au 1ᵉʳ juillet 2025. Ce report, destiné à générer 3,6 milliards d’euros d’économies, laisse les retraités du régime général dans l'attente, tandis que ceux de l'Agirc-Arrco bénéficieront d'une hausse dès novembre.
Les avantages fiscaux des retraités en ligne de mire
En parallèle de cette revalorisation, le Conseil des prélèvements obligatoires (CPO) a remis sur la table la question des avantages fiscaux accordés aux retraités les plus aisés. Parmi les mesures proposées, la révision de l'abattement de 10 % sur les pensions, qui profite actuellement à tous les retraités sans distinction, est particulièrement visée. Cette réforme pourrait générer une économie de 1,4 à 1,8 milliard d’euros pour les finances publiques en ciblant uniquement les retraités modestes.
Ces ajustements fiscaux s’inscrivent dans un contexte de déficit public projeté à 6,1 % du PIB pour 2024, obligeant l’État à prendre des mesures pour améliorer ses recettes (recherche de 60 milliards d'euros d'économies). Parmi les autres pistes envisagées figurent la réduction de certains crédits d’impôt, et la baisse des déductions fiscales pour les dons.
Ces ajustements fiscaux s’inscrivent dans un contexte de déficit public projeté à 6,1 % du PIB pour 2024, obligeant l’État à prendre des mesures pour améliorer ses recettes (recherche de 60 milliards d'euros d'économies). Parmi les autres pistes envisagées figurent la réduction de certains crédits d’impôt, et la baisse des déductions fiscales pour les dons.