Sa nomination annonçait clairement qu’il ne ferait pas de la figuration. Jean-Dominique Senard a lancé son mandat à la tête de Renault par une tournée de haute intensité au Japon. « Au cours de son voyage au Japon, jeudi et vendredi, Jean-Dominique Senard a non seulement enchaîné les réunions à Yokohoma, où se trouve le siège de Nissan, mais il a aussi rencontré des représentants de Mitsubishi Motors, dirigeants et membres du conseil. « Des représentants de la maison mère Mitsubishi Group ont également demandé le voir », poursuit cette source » nous apprend Les Echos , quotidien très bien informé depuis le début de l’affaire Ghosn.
Les questions les plus épineuses sur les personnalités qui prendront la tête de Nissan mais aussi de l’alliance n’ont pas encore été abordées. L’heure était à l’entente, quasiment à la réconciliation tant la confiance a été brisée de part et d’autre. « Le président de Renault a expliqué à Hiroto Saikawa, le PDG de Nissan, et à plusieurs autres cadres, que la reconstruction des liens de confiance entre les deux entreprises et le redressement du constructeur nippon devaient être la priorité. Ce chantier va nécessiter une réforme en profondeur de la gouvernance du groupe japonais ainsi que la mise en place, en juin, d'un conseil d'administration beaucoup plus musclé. Un renouvellement rendu possible par le départ attendu de plusieurs des actuels administrateurs. Dans cet objectif, la première étape sera la remise du rapport du comité de réforme de la gouvernance mis en place par la direction de Nissan, prévue pour fin mars, suivie par l'assemblée générale du 8 avril, qui devrait consacrer l'entrée de Jean-Dominique Senard au conseil » continue l’article.
Le débat sur le nom du futur président de Nissan, qui préoccupe les autorités françaises, n'apparaît toutefois pas encore d'actualité. « On ne discute pas de ça maintenant », a confirmé Hiroto Saikawa au « Nikkei », dans le week-end. Le comité sur la gouvernance envisagerait d'ailleurs de diluer les pouvoirs du futur président du conseil d'administration en donnant plus de responsabilités à l'un des administrateurs extérieurs.
Est-ce que le scandale planétaire de Carlos Ghosn et la mauvaise image qui en découle aura raison de l’alliance fructueuse entre les constructeurs ? Les prochains mois et les nominations en cascade répondront à cette question. Il ne faudrait pour autant pas trop trainer dans ce secteur ultra-concurrentiel.
Les questions les plus épineuses sur les personnalités qui prendront la tête de Nissan mais aussi de l’alliance n’ont pas encore été abordées. L’heure était à l’entente, quasiment à la réconciliation tant la confiance a été brisée de part et d’autre. « Le président de Renault a expliqué à Hiroto Saikawa, le PDG de Nissan, et à plusieurs autres cadres, que la reconstruction des liens de confiance entre les deux entreprises et le redressement du constructeur nippon devaient être la priorité. Ce chantier va nécessiter une réforme en profondeur de la gouvernance du groupe japonais ainsi que la mise en place, en juin, d'un conseil d'administration beaucoup plus musclé. Un renouvellement rendu possible par le départ attendu de plusieurs des actuels administrateurs. Dans cet objectif, la première étape sera la remise du rapport du comité de réforme de la gouvernance mis en place par la direction de Nissan, prévue pour fin mars, suivie par l'assemblée générale du 8 avril, qui devrait consacrer l'entrée de Jean-Dominique Senard au conseil » continue l’article.
Le débat sur le nom du futur président de Nissan, qui préoccupe les autorités françaises, n'apparaît toutefois pas encore d'actualité. « On ne discute pas de ça maintenant », a confirmé Hiroto Saikawa au « Nikkei », dans le week-end. Le comité sur la gouvernance envisagerait d'ailleurs de diluer les pouvoirs du futur président du conseil d'administration en donnant plus de responsabilités à l'un des administrateurs extérieurs.
Est-ce que le scandale planétaire de Carlos Ghosn et la mauvaise image qui en découle aura raison de l’alliance fructueuse entre les constructeurs ? Les prochains mois et les nominations en cascade répondront à cette question. Il ne faudrait pour autant pas trop trainer dans ce secteur ultra-concurrentiel.